Réclamé le 20 novembre par les organisations signataires de la Déclaration du 31 Mars en conférence de presse pour la circonstance, la libération des 11 détenus politiques est finalement effective, depuis 5 décembre, après 5 mois de détention. Présentés à un juge du Tribunal de la Commune V, pour prendre connaissance des détails de leur ordonnance de remise en liberté. Il en résulte qu’ils ne sont nullement sous contrôle judiciaire et peuvent librement voyager où bon leur semble. Les désormais ex-détenus ont aussitôt rencontré l’ex Premier ministre Ousmane Issoufi Maiga au CICB, sans doute pour le remercier de l’initiative ayant abouti à leur libération. Et ni leur avocat, ni leur formations politiques respectives n’ont jugé opportun de commenter leur libération que tous admettent néanmoins comme un geste de décrispation d’une scène politique en ébullition depuis que l’annonce inattendue du léger report de la Présidentielle a laissé entrevoir une brèche pour une transition à durée indéterminée.