Après la libération des 11 leaders politiques le jeudi dernier, plusieurs partis et dirigeants politiques ont réagi. En commun, ils ont tous demandé l’élargissement ou la libération des autres détenus politiques et d’opinion.
Tout d’abord, le président du parti Codem, « Convergence pour le développement du Mali », Housseïni Amion Guindo qui ne va pas avec le dos de la cuillère : « C’est une bonne chose pour eux, leurs familles biologique et politique respectives », mais que : « Ceci prouve que quand l’exécutif s’en mêle la justice peut fléchir sous nos tropiques », regrette le président des cols bleus du Mali.
« J’en profite pour demander au gouvernement d’user de la même magie pour la libération de Étienne Fakaba, de Youssouf Bathily, Rokiatou Doumbia (Tantie Rose), Adama Diarra (Ben Lecerveau) et autres jeunes du parti Sadi », demande Housseïny Amion Guindo, président des cols bleus au Mali.
Moussa Mara, l’ancien président du parti Yelema, a d’abord remercié tous ceux qui ont contribué à cette libération qu’il appelle et qualifie de dénouement et d’une situation qui n’aurait jamais dû se produire au Mali avant de demander à continuer dans cette direction en libérant tous ceux qui sont en prison à cause de leur opinion.
Le président du Cnid-Faso Yirawa-ton, Me Mountaga Tall salue l’implication du président du comité de pilotage du dialogue inter-Maliens, Ousmane Issoufi Maïga dans l’affaire. Pour lui, c’est conforme à la justice car l’avocat estime que cette dernière a un rôle permanent de régulation sociale. Il termine en pensant aux autres détenus pour délit de presse et d’opinion et augurant que cette dynamique aiderait le Premier ministre à avoir un terrain politique apaisé pour l’organisation des futures élections.