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Consommation : Le prix du charbon de bois explose
Publié le mardi 10 decembre 2024  |  Mali Tribune
Charbon
© Autre presse par DR
Charbon de bois
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Depuis quelques semaines le sac de charbon de bois se fait rare par endroits dans la capitale. Aux dires de certains revendeurs, cette situation est due à la période consacrée à la récolte des produits agricoles. De 4000 F CFA les sacs sont cédés à 6000 ou 7000 F CFA de nos jours.

Rares sont les ménagères qui possèdent ou qui préparent exclusivement avec une cuisinière ou une bombonne à gaz. D’où l’intérêt de la grande majorité pour le charbon de bois. Mais depuis peu, trouver un sac de charbon est un luxe pour nombre d’entre elles.

Cette augmentation n’est pas très bien accueillie par les clients. Avant le charbon était cédé à 4000 F CFA maximum 5000 F CFA. Ce même sac avec le même contenu se vend entre 6000 à 7000 F CFA. Cet état de fait inquiète les ménagères qui ont souvent du mal à joindre les deux bouts.

“Le sac de charbon devient cher habituellement pendant la période pluvieuse, mais le prix était fixé entre 5000 maxi 5500 F CFA. Mais depuis deux semaines, c’est un peu différent. J’ai eu mon premier sac de charbon à 5500 F CFA. Trois semaines après, j’en ai eu à 6000 F CFA. Il y a deux jours, ma belle-sœur en acquis à 7000 F CFA”, soupire Kadidia Diallo, une ménagère.

Les consommatrices sont assez préoccupées par cette hausse du prix, car certaines font de l’épargne pour pouvoir acheter le sac de charbon afin d’alléger un peu les dépenses des chefs de famille. Mais cette flambée des prix leur complique un peu la tâche.

“Je m’approvisionne très généralement dans la région de Koulikoro. La hausse des prix est due au fait que les producteurs de charbon de bois sont dans les champs pour la récolte du mil et d’autres céréales. Donc ils n’ont pas assez de temps pour produire le charbon. Car ils estiment gagner beaucoup plus dans les champs ses moments-ci. Pour satisfaire mes besoins, il me faut faire le tour des villages. J’avoue que cela joue un peu sur mon commerce, mais j’espère que cette situation ne durera pas”, explique Adama Sangaré, vendeur à Moribabougou Ngabacoro-Droit.

Aïchatou Konaré
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