Sankara «un militaire insoumis». La liberté se conquiert par la lutte, Discours à l’Assemblée générale des Nations unies, 1984.
Il aimait dire: «Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple», «Oser inventer l’avenir». De 1983 à 1987, à la tête d’un régime militaire en Haute- Volta, rebaptisée, par lui, Burkina Faso («pays des hommes intègres»), le capitaine Thomas Sankara a incarné les espoirs de la jeunesse progressiste ouest-africaine du temps des «régimes forts» dans la région, jusqu’à son assassinat commandité par le numéro deux de la junte, Blaise Compaoré. Ce dernier, après vingt-sept (27) années au pouvoir, a été chassé par un soulèvement populaire en 2014 et vit, depuis, en exil en Côte d’Ivoire.
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