Ce chiffre a été révélé par le procureur général de la Cour suprême dans une interview à la télévision locale.
L’estimation n’est pas définitive, a souligné Mamoudou Timbo en ajoutant que "c’est au bout du procès qu’on va arriver à des certitudes".
Selon lui, les infractions mises en lumières par les autorités judiciaires concernent principalement la délinquance économique et financière. Il cite surtout:
l’utilisation de faux,
les atteintes aux biens publics,
la corruption,
le blanchiment de capitaux,
le favoritisme,
la prise illégale d’intérêts.
Quarante personnes ont été inculpées, dont 11 ex-ministres et leurs complices, a indiqué le responsable.
Il a admis que le Mali a connu des périodes "d’inertie et d’hésitations" dans la lutte contre la corruption, mais a assuré que ce n’est plus le cas.
"Il n’y a pas d’intouchables aujourd’hui au Mali", a-t-il tranché. ... suite de l'article sur Autre presse