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Budget 2025 Une hausse de 5 % de plus
Publié le mercredi 8 janvier 2025  |  Mali Tribune
Conseil
© Autre presse par DR
Conseil National de Transition : deux projets de loi relative au code pénal adoptés à l`unanimité
Le conseil national de Transition a tenu le 31 octobre 2024, dans la salle DjeliBaba SISSOKO du CICB, une séance plénière consacrée à l`examen des projets de loi portant Code pénal et Procédure de Code pénal. Cette séance a été présidée par le Président du CNT, le Général de Corps d’Armée, Malick Diaw.
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En marge de la session d’octobre du Conseil national de transition (CNT) largement consacré à la Loi de finances, les conseillers du CNT ont adopté à l’unanimité le 8e budget de la Loi de finances
2025. Le budget d’Etat pour cette nouvelle année est ainsi arrêté en recettes à 2648,900 milliards de F CFA, en dépenses à 3229, 886 milliards F CFA, soit un déficit budgétaire de 580,986 milliards F CFA.
On note également une hausse d’environ 5 % de plus pour le contribuable malien.

Le budget est un acte politique qui est adopté en conseil des ministres puis voté par les députés. Il permet à l’Etat non seulement de s’endetter, mais aussi de faire face à ses dépenses régaliennes et autres dépenses de fonctionnement et d’investissement.

Le budget d’État est un document qui contient des priorités nationales dûment définies ainsi que les dotations budgétaires qui correspondent à ces priorités. En d’autres termes, le budget est une lecture de ce que sont les priorités nationales d’un État.

Après un long débat, les membres du CNT avant de clore la session d’octobre, ont approuvé à une voix
écrasante en deuxième lecture le 8e budget de la Loi de finances 2025. L’adoption de cette loi de
Finances a mis fin à une longue tractation entre le locataire de l’Hôtel des finances et le CNT.
Essentiellement dans ce budget 2025, les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024
s’établissent à 2648,900 milliards de F CFA, en dépenses à 3229, 886 milliards F CFA, soit un déficit
budgétaire de 580,986 milliards F CFA. Concernant les dotations des institutions et dans certains ministères, on constate d’une part des hausses et des légères baisses d’autre part.
Au niveau de la présidence de la République, il est prévu une légère augmentation avec 17,748 milliards de F CFA contre 17,216 milliards de F CFA dans la Loi de finances rectifiée.
La Primature connaît aussi une hausse, passant de 13,556 milliards F CFA contre 13,016 milliards F
CFA. C’est le même constat au CNT, l’organe législatif créé de facto où l’enveloppe passe de 11,725 milliards F CFA dans la loi rectificative à 13,897 milliards F CFA.

Le texte adopté octroie également à l’Agence nationale de la Sécurité d’Etat (ANSE) un budget
de 21,222 milliards de F CFA contre 17,924 milliards F CFA dans la Loi de
finances rectifiée de 2024.

Deux départements ministériels ont enregistré un renforcement remarquable de budgets. Le ministère de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion sociale a un budget qui passe de 1,838
milliard F CFA dans la Loi de finances rectifiée de 2024 à 12,995 milliards F CFA en 2025. Le ministère
de l’Environnement, de l'Assainissement et du Développement durable obtient 25,682 milliards F
CFA contre 10,430 milliards F CFA.

Le hic est que, c’est le budget du ministère de la Défense et des Anciens combattants qui a connu
une baisse. Il passe de 565,706 milliards F CFA à 485,058 milliards F CFA. C’est le même cas pour le
département de la Sécurité qui a 184,884 milliards F CFA contre 195,192 milliards F CFA en 2024.
Bien qu’aucun calendrier électoral ne soit fixé à ce jour, en adoptant la Loi des finances, le CNT a confirmé l’enveloppe de 80,750 milliards F CFA prévue pour les dépenses électorales. Il a aussi
approuvé un budget de 6,093 milliards F CFA pour l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) et un montant de 17,297 milliards F CFA pour la prise en charge des nouveaux organes prévus
par la nouvelle Constitution ainsi que les instances de suivi des réformes institutionnelles.

Cependant, si certains perçoivent que le budget 2025 est un plan ambitieux pour la relance économique de notre pays et soutenir la croissance, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des populations afin atténuer les effets de la crise mondiale. D’autres pensent que l’Etat ne consent
rien pour réduire son train de vie au regard des sommes faramineuses allouées aux institutions
de la république et les départements.
Ousmane Mahaman
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