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La force conjointe de l’AES « bientôt opérationnelle »
Publié le jeudi 23 janvier 2025  |  studio tamani
Célébration
© Autre presse par DR
Célébration de l`an 64 de l`Armée malienne : défilé militaire du 20 janvier 2025
Bamako, le 20 janvier 2025. Le président de la Transition, le Général d`Armée Assimi Goïta, a présidé ce lundi le défilé militaire marqunat le 64e anniversaire de l`Armée du Mali.
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C’est acté, l’Alliance des États du Sahel a sa force conjointe de lutte contre le terrorisme. Son opérationnalisation n’est qu’une question de temps. Le ministre nigérien de la Défense l’a annoncé hier (21.1.2025) au cours d’une interview sur la chaîne nationale.

Cette force conjointe qui sera bientôt mise en place par le Mali, le Burkina Faso et le Niger aura un effectif de 5 000 hommes. Selon le ministre Salifou Modi, les chefs d’État-major des trois pays ont déjà fini leurs planifications. Il précise que son opérationnalisation sur le terrain n’est qu’une question de semaines.

« La force unifiée aura son personnel, ses moyens aériens, terrestres, de renseignements et son système de coordination », ajoute le ministre nigérien de la défense. Il a, par ailleurs, annoncé des opérations déjà entreprises par les pays de l’AES pour lutter contre l’insécurité dans leurs zones respectives.

À rappeler que la mise en place de cette forte conjointe intervient à moins de deux ans de la création de l’AES. Un pacte de défense mutuelle conclut entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger le 16 septembre 2023.

Cette annonce intervient au moment où le nouveau président du Ghana a nommé un envoyé spécial auprès de l’AES. Objectif, renouer les relations entre son pays et les pays membre de l’alliance.

Collaborer avec les pays frontaliers

Cette volonté des pays membres de l’AES de combattre ensemble le terrorisme au Sahel est salutaire, selon Dr. Aly Tounkara, analyste sécuritaire. Toutefois, il affirme qu’il y a toujours le besoin de collaborer avec les pays frontaliers pour mener à bien cette lutte contre le terrorisme.

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