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Mali: il faut "répondre" à l’appel pour renforcer la Minusma (responsable ouest-africain)
Publié le mercredi 23 octobre 2013  |  AFP


© aBamako.com par Atapointe
Ouverture de la session extraordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO
Lundi 30 septembre 2013. Abidjan. Hȏtel du Golf de la Riviera. Les ministres de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest se sont réunis en session extraordinaire. Le ministre ivoirien des affaires étrangères Diby Koffi a ouvert les travaux. Photo: Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO. Photo: Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO


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DAKAR - Le président de la commission de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a "encouragé" mercredi les membres de cette organisation et d’autres pays "à répondre" à l’appel à renforcer la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
"Nous savons qu’il faut compléter (le nombre d’hommes de la Minusma) de 6.000 actuellement à 12.600 d’ici à la fin de l’année", a rappelé Kadré Désiré Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait lors d’une rencontre à Dakar avec l’Association de la presse étrangère au Sénégal (APES) avant un sommet extraordinaire de la Cédéao prévu vendredi à Dakar. Selon lui, "il faut encourager les Etats membres (de la Cédéao) et d’autre
pays à répondre à cet appel" à un renfort en troupes et matériel, lancé il y a une semaine à New York par Bert Koenders, le chef de la Minusma.

M. Ouédraogo a toutefois tenu à rappeler que ce sont des troupes de la Cédéao et d’autres pays d’Afrique (Tchad) qui sont présentes au Mali depuis neuf mois, d’abord au sein de la mission africaine (Misma), avant d’être intégrées à la Minusma. "Nous ne tournons pas encore à plein régime, il faut dès que possible compléter le déploiement de certains bataillons d’infanterie", avait déclaré Bert Koenders au Conseil de sécurité de l’ONU en réclamant également du matériel, en particulier des hélicoptères, pour la Minusma.

Cet appel avait été lancé alors que la France, qui intervient militairement au Mali depuis janvier contre les groupes islamistes armés qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012, prévoit de réduire ses effectifs d’environ 3.000 soldats actuellement à un millier fin janvier 2014. A un mois du premier tour des élections législatives au Mali prévu le 24 novembre, des éléments jihadistes restent actifs dans le nord de ce pays, comme en témoignent des attaques menées fin septembre et début octobre à Tombouctou et Gao. Kadré Désiré Ouédraogo a également évoqué la situation en Guinée-Bissau, pays à l’instabilité chronique où sont prévues avant la fin de l’année des élections générales censées mettre fin à une transition ouverte après un coup d’Etat militaire le 12 avril 2012.

Pour les dirigeants de la Cédéao, qui y ont déployé 679 soldats après le putsch, "la transition en Guinée-Bissau doit être achevée le 31 décembre de cette année au plus tard. Sur la base de cette décision, le gouvernement de transition de Guinée-Bissau (et) l’ensemble des partis politiques, ont décidé d’une feuille de route qui prévoit les élections générales le 24 novembre" et "pour nous", c’est "la date officielle", a déclaré M. Ouédraogo.

"Il y a des enjeux dans la préparation de ces élections, principalement des enjeux de financement" qui "sont en passe d’être surmontés dans la mesure où les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao ont décidé de financer, de contribuer au financement des élections en Guinée-Bissau", dont le coût tourne autour de 18 millions de dollars "mais ça reste à être affiné", a-t-il précisé.

Concernant la Guinée, pays menacé d’une crise post-électorale après les législatives du 28 septembre et dont l’opposition rejette les résultats provisoires, M. Ouédraogo a exhorté les acteurs politiques à recourir "aux voies légales prévues par la Constitution" s’ils s’estiment lésés. "Nous avons lancé un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles gardent le calme, pour qu’elles privilégient la voie du dialogue et de la concertation", a-t-il insisté.
stb-cs/aub

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