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ME Mountaga Tall face à la presse hier: «L’Affaire de l’électricité ne doit pas un discours… l’année dernière, c’était des corbillards qui défilaient devant les cimetières »
Publié le vendredi 24 janvier 2025  |  Le Soir de Bamako
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© aBamako.com par DR
Gestion de la transition / Me Mountaga Tall : `` Le changement de gouvernement le 21 novembre 2024 a parachevé la mise à l’écart du M5-RFP``
Le président du Congrès National d`Initiative Démocratique CNID – Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga Tall, a honoré sa traditionnelle présentation de vœux à la presse malienne le mercredi 15 janvier 2025 en présence du président de la maison de la presse Bandiougou Dante et des responsables des faitières.
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La 26e édition de la traditionnelle présentation de vœux à la presse du président du CNID-Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga C. Tall, s’est tenue hier, mercredi 15 janvier 2025, à la Maison de la Presse. Les anciens, la génération intermédiaire ainsi que la nouvelle génération de la presse malienne ont massivement répondu présents à l’appel de l’initiateur de cette tradition au Mali.
En plus des hommes et des femmes de médias, plusieurs membres du bureau national du parti étaient également présents à la rencontre. Au cours des échanges, Me Mountaga Tall a abordé plusieurs sujets concernant la vie de la nation, notamment la situation sécuritaire, énergétique, politique et régionale. Il a réitéré, avec la plus grande fermeté, son engagement indéfectible envers une presse libre et économiquement viable. Pour lui, la presse ne peut remplir son rôle de « quatrième pouvoir » que si elle est indépendante des pressions financières et politiques. « Je persiste dans ma conviction que la dépénalisation des délits de presse est cruciale pour garantir une expression libre mais aussi, et j’insiste dessus, responsable. Les journalistes ne doivent pas être menacés de poursuites judiciaires pour l’exercice de leur droit d’informer. La dépénalisation ne doit pas non plus signifier l’irresponsabilité », a-t-il affirmé. Journée nationale de la Souveraineté retrouvée Le mardi 14 janvier 2025, le Mali a célébré, pour la troisième année consécutive, la Journée nationale de la Souveraineté retrouvée. Le président du CNID-Faso Yiriwa Ton a expliqué que cette journée symbolise la détermination des Maliens à reprendre leur destin en main, après une période de défis et d’épreuves. Il a souligné que « la quête de souveraineté est intimement liée à notre histoire, depuis la résistance à la pénétration coloniale, les luttes anticoloniales, les combats pour notre indépendance, les premières mesures prises aux lendemains des indépendances, les luttes syndicales et estudiantines et les luttes politiques, dont la dernière est celle du MS-RFP ».
Selon lui, la souveraineté n’est pas un simple slogan, mais un principe fondateur de la coexistence pacifique et de la coopération entre les nations.
Elle repose sur le respect mutuel et l’égalité souveraine des États. Il a ajouté que cette revendication s’explique par une histoire récente marquée par des humiliations et des atteintes à la dignité du peuple malien. Ainsi, le Mali exprime avec vigueur sa volonté de se tenir debout, en tant que nation libre, indépendante et souveraine. Cependant, il a noté que le Mali fait face à une insécurité persistante, avec des pertes humaines et économiques considérables. « Il est impératif d’adopter une approche intégrée pour lutter contre l’insécurité, allant au-delà de la simple dimension militaire. C’est précisément parce que nos Forces de Défense et de Sécurité montent en puissance que la voie du dialogue avec certaines parties prenantes à ce conflit, en vue de leur reddition, me semble être une approche à considérer », a-t-il déclaré. La question de l’énergie Selon le président du CNID-Faso Yiriwa Ton, l’approvisionnement en électricité est une préoccupation majeure, notamment à l’approche du mois de Ramadan et de la saison chaude. « La crise énergétique a un impact direct sur le bien-être des populations, l’activité économique et le fonctionnement des services publics. Elle met en lumière des problèmes d’infrastructure, de gestion et d’anticipation des besoins. L’énergie n’est pas une simple question de confort, mais aussi une question de survie pour les entreprises et les personnes vulnérables », a-t-il indiqué.
La lutte contre la corruption L’ancien ministre de la Communication a déploré que l’année 2024 ait, comme les précédentes, été marquée par des pratiques de corruption à divers échelons de l’administration publique.
« La lutte contre la corruption au Mali demeure un défi majeur qui nécessite une approche holistique et une volonté politique affirmée », a-t-il déclaré. Sur le plan politique Concernant les questions politiques, Me Tall a salué la libération de plusieurs leaders politiques précédemment arrêtés. Toutefois, il a souligné la nécessité de développer des mécanismes de gestion des différends respectueux des droits et des libertés de chacun. Il a également abordé la préparation des élections de 2025, qualifiant leur organisation de cruciale pour légitimer et crédibiliser l’action publique. Il a insisté sur l’importance de dissiper les inquiétudes et de parvenir à un consensus à travers le dialogue. Sur le plan régional Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO a été évoqué. Me Tall a estimé qu’une réforme profonde de cette organisation aurait été préférable.
« Maintenant que ce retrait sera définitivement acté, il convient d’envisager un “divorce à l’amiable” permettant de préserver l’avenir », a-t-il proposé.■
YOUSSOUF KONATE


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