Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Pour une année 2025 de sérénité : L’AES à l’heure de la VIGILANCE !
Publié le lundi 27 janvier 2025  |  L’aube
Formalités
© Autre presse par DR
Formalités de retrait de la CEDEAO : les ministres des Affaires étrangères de l`AES en conclave à Ouagadougou
Comment



À la suite du double attentat terroriste du 17 septembre 2024 à l’École de Formation des Gendarmes de Faladié et à la base 101 de Sénou, la vigilance et la rigueur sont plus que jamais de mise dans les pays de l’AES. Vu l’activisme politique et diplomatique en cours côté français et côté algérien, il ne reste plus qu’à lancer l’alerte maximale et la mobilisation des troupes face aux velléités de l’aventurisme militaro-géopolitique des pays de l’Otan. Dans cette configuration en vue, on ne sera pas étonné des dérives onusiennes au sein du Conseil de sécurité comme au bon vieux temps où ses résolutions ont servi la cause des Occidentaux contre la Libye de Kadhafi et l’Irak de Saddam Hussein.

C’est vous dire que le chef de la diplomatie algérienne et le chef de la diplomatie ivoirienne font des pieds et des mains pour que la France n’abandonne le Mali, le Niger et le Burkina à leur propre sort. Une requête en ingérence de plus qui ne passera pas, car la France elle-même, tout comme l’Algérie, connaissent un déficit budgétaire record, un endettement croissant et une baisse de leurs recettes d’exportation. Ce qui altère leur balance commerciale surtout si on sait que l’or brut et le pétrole et le gaz que ces deux États voyous siphonnaient au nord du pays leur sont désormais interdits d’exploitation illégale. Pour l’Algérie, il s’agit d’une privation insupportable qui lui coûte chère sur cinq décennies de pompage frauduleux di brut malien à Tinzaouatène, Inafarak, Kidal, Tessalit et Taoudeni. Des bassins riches en minerais. Quant à la France, il était essentiel pour elle de refaire surface au Mali après avoir longtemps mûri son plan d’accrochage du septentrion malien à sa soucoupe volante Barkhane. De 2012 à 2022, dix ans durant, il leur a été possible de s’immiscer (2012), de prendre part (2013), de prendre en main (2014), de contrôler (2015), de redistribuer les cartes (2016), de revoir ses plans (2017), de récupérer le pouvoir d’une main habile (2018), de détourner les objectifs de l’État malien à son avantage (2019) et d’en subir les foudres et les conséquences en 2020 avec le soulèvement populaire couronné par un putsh militaire des plus pacifiques qui soient. C’est ainsi que des quantités d’or ont été extraites des mines clandestines d’orpaillage et illégalement transportées nuitamment par hélicoptère régulièrement par un certain Bernard Henri Levi (BHL), ce grand courtier espiègle de la Francafrique substitut à Jacques Foccart, le défunt Monsieur coup d’État en Afrique depuis l’aube des indépendances factices octroyée en 1960.


Tous ces éléments contre-productifs qui ont tant pesé sur le devenir national et les ambitions de développement et d’émergence du pays

Tout cela est aujourd’hui bien fini pour que ces deux pays soient sur leur pied de guerre contre les militaires maliens qui se sont assumés et ont pris leur responsabilité historique pour venir à bout des ennemis du Mali et des citoyens récalcitrants radicalisés au profit de leurs propres intérêts. Le coup d’État du 18 août 2020 et la rectification intervenue le 21 mai 2021 sont arrivés à bout de tous ces éléments contre-productifs qui ont tant pesé sur le devenir national et les ambitions de développement et d’émergence du pays.

Hors toutes saisons, il est apparu clair que l’agression algéro-ukrainienne du 25 juillet 2024 à Tinzaouatène et la double attaque du 17 septembre 2024 à Bamako sont là des indices précieux qui témoignent de l’implication des deux parties dans leur agencement combiné de reprendre du poil de la bête au nord du Mali et dans les affaires intérieures maliennes comme au bon vieux temps. C’est tant pis pour leurs ressortissants pris en otage, leurs mercenaires tués, leurs médias instructeurs défaits par leurs propres mensonges et leurs officiels déçus de leurs approches malencontreuses. Ce sera bien fait pour les pseudos Algériens vivant au Mali et réfugiés en Algérie et les pseudos Maliens vivant en Algérie et opérant au nord du Mali. Car les Fama ont bien l’intention de nettoyer toutes les localités où se cachent ces malfaiteurs dans les forêts, les dunes et les grottes du paysage géographique de nos régions sous tension terroriste. Un nettoyage au feu des vecteurs aériens très efficaces dans les frappes de haute précision sans toucher aux populations civiles et pendant la retraite de ces bandits de grands chemins ou avant qu’ils n’aient le temps d’agir. Jusqu’à leur repos éternel ou leur reddition volontaire. C’est ainsi qu’on ne compte plus les interventions au centre, au nord et à l’ouest du pays des Forces Armées du Mali. Avec leurs homologues du Niger et du Burkina Faso, ils sont même en train de mettre sur pied une force conjointe qui va ratisser large toutes les zones suspectes pour éradiquer définitivement ce fléau des temps modernes dans l’espace AES. Ce ne sera pas tout puisqu’au plan diplomatique l’avancement du processus de Confédération-Fédération en cours va déboucher sur une réelle émergence économique et un développement durable grâce aux infrastructures et aux politiques d’harmonisation mises en œuvre par les trois gouvernements de transition. Conformément au plan d’action adopté par le collège des chefs d’État de la Confédération le 6 juillet 2024 à Niamey (voir Déclaration de Niamey). Il est donc essentiel de rester focus sur ce qui nous relie problème sécuritaire et de déployer le maximum d’efforts visant à consolider la protection des biens et des personnes dans leur libre circulation entre les trois pays. Et ce, en dépit de ce que les instances de la Cedeao pourront envisager contre nos populations au cours des six mois venant, à compter de ce 29 janvier 2025.

Il est vrai que la sortie des trois États simultanément de l’organisation commune ouest-africaine n’a été stimulée que par la trop grande influence française au sein de l’organisation. De même, la mise à fin de l’Accord d’Alger n’a été motivée que par la trop grande implication injustifiée des autorités algériennes dans le règlement d’un faux contentieux auto-entretenu par des avides de richesses et portés vers la violence et l’extrémisme radical de pseudos terroristes.

Un tel plan machiavélique ne pourra rien contre la volonté divine de renverser leurs stratagèmes qui leur retombera sur la tête comme une faute et une malédiction

Le président en exercice de la Confédération AES et président de la Transition malienne, le Général d’Armée Assimi Goïta, est suffisant bien informé des mouvements de ces groupes tactiques opérationnels qui prolifèrent un peu partout dans le pays. Les groupes commandos, forces spéciales de l’AES, sillonnent actuellement dans toutes les zones criminogènes où sévit le “Terrorisme international”. À l’affût des populations civiles innocentes, ces groupes armés terroristes exercent leurs exactions sur les voyageurs et les commerçants des marchés hebdomadaires à qui ils pillent les bêtes et les vivres et dépouillent de leurs avoir4 Pm injustement. Le Général Assimi a juré d’y mettre fin au plus vite pour ramener l’accalmie dans nos villages éprouvés régulièrement par ces bandits armés. Non seulement ils sont encadrés et téléguidée, mais soutenus par une équipe médicale sur le terrain, accompagnés par des journalistes faux reporters de fausse guerre dite asymétrique et financés par des co¹mmanditaires des Émirats arabes unis, du Qatar, de l’Union européenne et équipés par l’Otan qui les recrute et les forme dans des camps des bases françaises de la sous-région. Un tel plan machiavélique ne pourra rien contre la volonté divine de renverser leurs stratagèmes qui leur retombera sur la tête comme une faute et une malédiction. N’en déplaise à Boko Haram, au Jnin, à l”Eigs, à Ansar dine et tous ces faux imams musulmans qui ont perdu la tête et le sens des aiguilles pour lire l’heure qu’il fait à Bamako et Moscou. D’autant qu’il est constant de les entendre lier le groupe Wagner dans les interventions des Fama sur le terrain. Mais jamais ces médias occidentaux mensongers n’iront jusqu’à dire que la paix règne, la démocratie est une réalité, les partis sont libres d’exercer et les villages sont en cours d’électrification. Tous ces indicateurs sont passés sous silence pour toujours mettre le doigt sur des aspects parcellaires qui mes i tressent à mettre en évidence. Une sélectivité dans le traitement des évènements qui se déroulent au quotidien qui nous renseigne sur les nombreux défis majeurs à relever par nos autorités de la transition dans nos trois États du Liptako-Gourma.

Le top départ est donc donné pour une émergence responsable de nos économies ai sein d’un grand ensemble d’intégration économique, politique, industriel, culturel et militaire. Les acteurs et les ressortissants en ont conscience de cette devise : “L’UNION FAIT LA FORCE”.

Du côté de la presse et des droits de l’hommistes, sans exagérer ni être trop partisans, disons que nous sommes disposés à accompagner les États de la Confédération AES pour relever ces défis. Notamment avec l’appui de la Dirpa et de la chaîne AES webtv, des Comités nationaux AES et de la banque d’investissement. Des instruments qui vont se révéler d’une importance capitale pour réduire les attaques sporadiques de localités aux populations sans défense et innocentes sur l’ensemble des trois pays et à leurs frontières communes à des pays voisins indésirables partenaires comploteurs et hébergeurs de bases militaires étrangères. Compte tenu de ces facteurs exogènes et endogènes, avec les risques de nouvelles actions d’envergure de l’Otan, de l’Onu, de la France de mèche avec l’Algérie, les Fama et la force conjointe de l’AES feront face à d’autres exactions violentes et des enlèvements attribués aux terroristes comme c’est le cas en ce moment avec la prise en otage de l’Imam Thierno Hady Tall à Nioro, quelques jours avant l’attaque qui a vu les Fama sévèrement réprimée cette dernière tentative des assaillants dans cette partie du pays. Compte tenu de l’état d’alerte maximale instauré sur l’ensemble du territoire, les contrôles vont devenir plus récurrents pour filtrer les entrées sur le territoire malien. Une tâche compliquée quand on sait que les suppôts de la FrancAfrique et des terroristes sont nombreux à circuler librement et avec la possibilité de porter atteinte aux populations et aux institutions de la République. C’est cette chaîne de nuisance qui doit être cassée pour conjurer le mauvais sort que des Imams et des activistes de la société civile et de la société politique s’emploient à échafauder plans machiavéliques visant à la déstabilisation du régime de la transition et à faire avorter le projet confédéral AES. Les principaux acteurs de la scène politique doivent être de ceux qui se tiennent debout sur les remparts, déterminés à sauver la Patrie et lutter contre l’ennemi extérieur d’où qu’il nous vienne. C’est capital de surveiller tout son territoire et de conquérir toutes les localités se sentant abandonnées aux mains des groupes armés terroristes.

En conclusion, la présence insuffisante des services centraux de l’État dans une grande partie du territoire à son hémisphère nord plaide pour une récupération intégrale de toutes localités du centre en souffrance et du nord sous la menace terroriste. Une situation aggravée par la hausse des agressions de la part des criminels et bandits de grands chemins qui s’en prennent aux passagers et à leurs convois de voyageurs pour leur soutirer leurs biens.

Espérons qu’avec l’exploitation des nombreux gisements l’embellie économique deviendra une réalité qui fera oublier ces noires périodes des délestages intempestifs de l’EDM et de hausses injustifiées des prix de certains denrées alimentaires et produits de première nécessité. On veut y croire et continue d’y croire. Car la sérénité est le pouvoir suprême des grands hommes que veulent incarner l’équipe en place des généraux de la Transition malienne, et de leurs frères d’armes du Niger et du Burkina.

Khaly Moustapha LEYE
Commentaires

Titrologie



L’aube N° 429 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment