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«Aider la transition»: propos de politiciens à court d’arguments et d’opportunistes fieffés
Publié le lundi 27 janvier 2025  |  L’Inter de Bamako
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Créer un parti politique, c’est pour prendre le pouvoir. C’est tout à fait le contraire que l’on voit au Mali. On crée un parti politique pour soutenir des gens qui sont au pouvoir. Le plus souvent ceux qui sont au pouvoir, ce sont ces princes du jour qui créent et financent ces mini partis pour soutenir leur pouvoir. Tel semble le cas de la création récente de 100 partis politiques sans envergure qui a défrayé la chronique. C’est de la vérité qui a sonné chez nous.Il faut que les Maliens fournissent des efforts inlassables pour être autonomes sur tous les plans. Aider la transition, à quoi faire ? À piller le pays ? Aider la transition à s’accaparer de nos terres. Aider la transition à faire du mal au peuple ?

Si réellement la marche de la transition est bonne, elle n’a pas besoin de «béquilles» pour se tenir droit ?La vie de certains partis politiques ou de certaines démocraties bananières est une histoire de «tubes digestifs». Le risque de cette transition, la bipolarisation de la vie politique, bipolarisation qui tend à devenir sans merci, tant les propos lancés, de part et d’autre, contre les adversaires politiques sont discourtois.

Cette tendance résulte de deux (02) phénomènes, en apparence contradictoires, mais qui se complètent pour la renforcer: le désarroi des grands partis ou de partis affaiblis par la division et qui veulent continuer de se donner une certaine existence; la désaffection du peuple envers les partis politiques et au même la transition crée «100» pour ratisser large aux élections à venir. Ce sont les présidents de ces mini-partis politiques qui sont les précurseurs du slogan: «Aider la transition à… ?»

En juin 1992, un hommage a été rendu au gouvernement de la transition par le peuple malien, à travers l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), qui désigna Dr Soumana Sako, Premier ministre pour redresser la situation socio-économique. Mais hélas ! Trente-deux (32) ans après, c’est le chaos ! Le Sage dit que jamais, on est aussi près de perdre le pouvoir que quand on semble si sûr de soi-même.

Inter de Bamako
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