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Mali: ce que l’ex-Premier ministre Choguel Maïga demande à l’AES et à la CEDEAO
Publié le mardi 28 janvier 2025  |  nouvelleafrik
Séance
© aBamako.com par DR
Séance de travail entre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, au Palais de Koulouba
Bamako, le 28 septembre 2021. Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a eu une séance de travail avec le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de retour de l`Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
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L’ancien Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga invite les ministres de l’Économie, des Finances, de l’Industrie et du Commerce de l’’Alliance des États du Sahel (AES) à finaliser l’examen des questions d’ordre économique et financier dans le cadre du retrait de ces pays de la CEDEAO. Dans sa note, il a également appelé les autres pays de l’Organisation ouest-africaine à «faire preuve de compréhension».

Alors que débat persiste au sein de la classe politique sur l’opportunité du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO, l’ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, lui, s’intéresse à l’avenir de la nouvelle confédération.

Dans sa note parvenue à notre rédaction, il salue les efforts déjà déployés par les autorités de l’AES depuis le début du processus de retrait. Il s’est notamment réjoui de la création et l’opérationnalisation, pour compter du 31 janvier 2025, «de la Force Conjointe des Armées des pays de l’AES, composée de 5 000 hommes et dotée des moyens militaires adéquats dans le cadre de la lutte contre le terrorisme».

Il salue aussi la réunion, le 26 janvier dernier, des ministres des Affaires Étrangères de la confédération des États du Sahel. Une rencontre ayant permis de «convenir d’une approche globale de négociations avec la CEDEAO» autour des modalités de séparation.

Choguel Kokalla Maïga demande à accélérer le traitement des questions d’ordre économique et financier. En fin de la semaine dernière, les pays de l’AES ont annoncé la mise en circulation à partir du 29 janvier de leur passeport commun. Des actions ont également annoncées sur le plan diplomatique. «Il reste, comme je l’ai déjà indiqué aux Ministres dès le 4 juillet 2023, de nous concentrer pour finaliser l’examen des questions d’ordre économique et financier, afin répondre impatiences et questionnements des citoyens. Ainsi donc, accélérez le rythme, Messieurs les Ministres de l’Économie, des Finances, de l’Industrie et du Commerce !», a-t-il recommandé.

Selon lui, «l’AES constitue un espoir pour toute l’Afrique, et pour tous les Hommes épris de paix, de dignité, de souveraineté et d’indépendance véritable». À l’endroit des autres pays de la CEDEAO, Dr Choguel Kokalla Maïga lance un appel pressant. «Je demande à nos frères des autres pays de la CEDEAO, de faire preuve de compréhension. Le processus de construction de l’AES est irréversible !», lance-t-il.

Il faut préciser que le divorce entre la CEDEAO et l’AES sera définitivement consommé ce jeudi 29 janvier 2025.

B.G/Nouvelle Afrique

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