Sur proposition du directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation, il est décidé que les dates des examens de l’enseignement fondamental, de l’enseignement normal, de l’enseignement secondaire général et de l’enseignement technique et professionnel au titre de l’année scolaire 2024-2025 sont fixées ainsi qu’il suit : Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) : du 12 au 17 mai pour les épreuves anticipées (TP), et du lundi 19 au samedi 24 mai 2025 pour les épreuves écrites.
Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) : du 15 au 31 mai 2025 pour les épreuves d’éducation physique (EPS), et du lundi 2 juin au mercredi 4 juin 2025 pour les épreuves écrites. Brevet de Technicien (BT) : du 10 au 15 juin 2025 pour les TP, et du lundi 23 au vendredi 26 juin 2025 pour les épreuves écrites. Pour l’examen du Baccalauréat (BAC), la note indique que du 12 au 14 juin 2025, il y aura les TP, suivis du 23 au 26 juin 2025 pour les épreuves écrites. Pour ce qui est des Instituts de Formation des Maîtres (IFM), les épreuves d’éducation physique (EPS) se dérouleront du 13 au 16 juin 2025.
Les épreuves orales et pratiques auront lieu du 18 au 21 juin 2025, et du lundi 21 au vendredi 25 juillet auront lieu les épreuves écrites.
Pour le Brevet de technicien dans les filières agro-pastorale et santé, les épreuves écrites auront lieu du lundi 25 au vendredi 29 août 2025. Après un début d’année scolaire réussi, les autorités rassurent que tout sera mis en œuvre pour déboucher sur une année remplie. Tout montre aujourd’hui que le gouvernement est en train de réussir le pari d’une école apaisée. La dissolution du syndicat des élèves et étudiants (AEEM) aura contribué à cela, mais rien ne prouve encore que des tensions ne pourraient pas ressurgir dans l’espace scolaire et universitaire par la suite. Un signe d’inquiétude réside dans le mot d’ordre de grève des syndicats d’enseignants. Ceci constitue une menace grave pour le bon déroulement de l’année scolaire, en dépit des assurances des autorités. C’est dans ce climat de méfiance que le gouvernement, par le biais des autorités de l’éducation nationale, fixe le calendrier des différents examens de fin d’année scolaire.
Il faut reconnaître que l’espace scolaire et universitaire a connu moins de perturbations avant l’avènement des nouvelles autorités de la transition. ■