Un acte abominable s’est produit le mardi 21 janvier 2025, aux environs de 05h du matin dans une mosquée de Yirimadio-Bacorobabougou 2ème plaque. Ce bourreau pas comme les autres, a décidé d’ôter la vie du muezzin à l’aide des coups de gourdin dans l’enceinte de la mosquée.
Dans ce quartier de la capitale malienne (Bamako), la triste nouvelle ne cesse de susciter débat, inquiétude et interrogation sur l’inattendue scène. Cela, pendant que bon nombre de personnes étaient encore au lit. De source sûre, tout a commencé quand LADJI NABILA, muezzin de son état, s’est rendu à la mosquée du quartier pour appeler les fidèles à la prière. D’habitude, l’homme de Dieu remplit, une fois à l’intérieur de la maison du Seigneur (mosquée), les bouilloires. L’intéressé faisait quotidiennement cela avant l’arrivée des fidèles. Il lançait, par la suite, l’appel à la prière. C’est en ce moment qu’un individu, muni d’un gourdin, surgit derrière lui. Le bourreau du jour lui a asséné de violents coups de gourdin à la nuque. Décidément résolu à en finir avec le muezzin, l’individu dont nous tairons le nom ne s’est pas limité aux seuls actes. « Même assommé et inerte, l’individu continuait à le bastonner au point de lui fracasser le crâne », apprend-on. Alors qu’il poursuivait avec ses œuvres malsaines et cruelles, le présumé assassin a été surpris par les premiers fidèles de la mosquée. Tous ébahis de la situation, ces derniers, les premiers fidèles arrivés au moment des faits, se sont jetés sur le meurtrier. Ils l’ont arrêté. Ainsi, une équipe du Commissariat de Yirimadio, informée de la situation, est intervenue pour extirper l’agresseur des mains de la foule. N’eut été cette promptitude des éléments du commissariat de police de Yirimadio, le tueur allait certainement s’en sortir difficilement. Selon des indiscrétions, le tueur a été conduit au commissariat de Yirimadio. Des premiers constats, il ressort également qu’il s’agirait d’une personne mentalement instable. Pour faire toute la lumière sur cette question, le meurtrier a été, en tout état de cause, immédiatement conduit à l’hôpital du point G pour des fins d’examens psychiatriques ce, sous la surveillance des forces de l’ordre. Quant à la dépouille de sa victime, apprend-on, elle a été évacuée vers l’hôpital du Mali. Doit-on parler d’un crime commis par une personne atteinte de la démence ?