BAMAKO - Un kamikaze a fait exploser sa ceinture explosive mercredi au niveau d'un check-point gardé par la force tchadienne à Tessalit, a-t-on appris de source militaire malienne dans cette ville du nord-est du Mali, dans la région de Kidal.
L'explosion a fait deux morts - un petit enfant et le terroriste suicidaire - et trois blessés graves du côté de la force tchadienne.
Selon des observateurs, cet attentat de plus confirme que les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad ( MNLA) et ses alliés du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao), du mouvement Ancardine, du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ne veulent pas abandonner le combat, alors que les forces maliennes sont toujours contraintes par la France à un cantonnement forcé.
Le bataillon malien Waraba formé par l'Union européenne, bien qu'opérationnel à Tessalit, est confiné à des missions de défense de zone, alors qu'il est censé traquer les terroristes.
Le bataillon Helou, deuxième bataillon formé par l'UE, attend jusqu'à présent les ordres de la force française Serval pour aller à Kidal, lieu de son déploiement.
Cette situation risque de démotiver la force tchadienne qui est en froid avec la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à cause du règlement de leurs primes d'opération sur le théâtre.
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