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Agression du président de la transition, PR Dioncounda Traoré : L’Assemblée nationale exige « un traitement diligent de l’enquête »
Publié le mercredi 4 juillet 2012   |  L'Indépendant


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© aBamako.com par sa
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice. Le Ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mr Malick Coulibaly présentant le projet de loi sur la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilees. Ils ont égalemnt voté pour la prorogation du mandat des députés


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Les élus de la nation, dans une déclaration rendue publique hier, mardi 3 juillet 2012, » constatent que les résultats des enquêtes ouvertes par les autorités sur l’agression du président de la République par intérim n’ont toujours pas été portés à la connaissance de la nation « . L’Assemblée nationale exige des autorités un traitement diligent desdites enquêtes pour faire toute la lumière sur l’agression perpétrée sur la personne de la première institution du pays, le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré.

L’Assemblée nationale vient de hausser le ton par rapport à la vie de la nation dans deux importantes déclarations. Elles ont été livrées à la presse par le 8ème vice-président de l’institution, l’honorable Konimba Sidibé. Si la première déclaration est relative à la » tentative d’assassinat » perpétrée sur la personne du président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré, au palais de Koulouba, le 21 mai 2012 ; la seconde porte sur l’exigence de la restauration de l’intégrité territoriale du pays. Dans son explication par rapport au premier texte, l’honorable Konimba Sidibé dira que depuis les événements du 22 mars 2012, l’Assemblée nationale n’a cessé d’alerter l’opinion et les autorités sur l’insécurité récurrente qui touchait les institutions, les personnes et les biens dans le pays, notamment à Bamako.

Ainsi, le 19 avril, les honorables députés réunis en séance plénière ont adopté la résolution n° 2012-005/AN-RM sur l’arrestation de personnalités civiles et militaires dans laquelle ils ont dénoncé la situation de voie de fait et le climat de terreur qui s’en suit qui sont de nature à rompre la dynamique de dialogue et de paix enclenchée depuis la mise en œuvre de l’Accord-cadre. Puis, ils ont exigé le respect du fonctionnement régulier des institutions de la République et la sécurité des personnes et des biens. La représentation nationale a, en outre, maintes fois, attiré l’attention des autorités en leur adressant une correspondance sur l’insécurité récurrente devant les portes de l’institution à cause des manifestants récalcitrants.

C’est au lendemain de la prolongation du mandat du président de la République par intérim à 12 mois, durée de la transition, que « des manifestants ont organisé et perpétré, le 21 mai 2012 dans ses bureaux à Koulouba, une agression inqualifiable sur sa personne ; ce qui aurait pu lui coûter la vie », a déclaré le vice-président Konimba Sidibé.

Et le député élu à Dioïla de marteler que depuis le 22 mai, l’Assemblée nationale a fait une déclaration pour condamner très fermement cette agression qui n’honore ni le Mali, ni l’Afrique et entame la crédibilité de toutes les institutions et de la nation toute entière.

L’Hémicycle avait demandé alors que toute la lumière soit faite.

Au jour d’aujourd’hui, constatent les élus de la nation, « les résultats des enquêtes ouvertes par les autorités sur l’agression du président de la République par intérim n’ont toujours pas été portés à la connaissance de la nation « . L’Assemblée nationale exige, une fois de plus, des autorités un traitement diligent desdites enquêtes pour faire toute la lumière sur l’agression perpétrée sur la personne de la première institution du pays, le président de la République par intérim, le Pr Dioncounda Traoré « .

Dans la seconde déclaration, les élus de la nation constatent que la situation sécuritaire dans les régions occupées s’est brusquement aggravée avec l’assassinat du Conseiller municipal Idrissa Oumarou Maïga à Gao, la destruction du patrimoine culturel à Tombouctou et à Gao, l’insécurité grandissante liée aux affrontements armés entre les islamistes et le MNLA. Ils mettent l’accent sur le fait que la majorité des Maliens et la communauté internationale ont le sentiment que les querelles de positionnement politique à Bamako priment sur la restauration de l’intégrité territoriale du pays.

Dressant un certain nombre de constats alarmants quant à l’avenir même du pays, les députés «nvitent le Gouvernement à prendre rapidement toutes les mesures nécessaires permettant une intervention de l’armée malienne au Nord avec l’appui de la communauté internationale (CEDEAO, Union Africaine, ONU) pour libérer les régions du Nord». Les députés saluent par ailleurs la résistance des populations du Nord face à l’occupation, singulièrement la bravoure et le courage des jeunes et des femmes. Ils lancent un vibrant appel aux leaders politiques et à la société civile de privilégier la restauration de l’intégrité territoriale du pays par rapport aux intérêts partisans.

Bruno D SEGBEDJI

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