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48 morts dans l’effondrement d’une mine à Bilalkoto : A qui la faute ?
Publié le mercredi 19 fevrier 2025  |  l'Aerte
Mali
© Autre presse par DR
Mali : Au moins 48 morts dans l’effondrement d’une mine d’or clandestine
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A Bilalkoto, un village de Kéniéba dans la région de Kayes, l’effondrement d’une mine a coûté la vie à 48 personnes dont les femmes constituent la majorité. L’on est en droit de se demander à qui la faute. Il faudra donc situer les responsabilités et sévir au besoin.

Ils ont perdu la vie, samedi, dans l’effondrement de ce site d’extraction d’or exploité illégalement dans l’ouest du Mali, selon plusieurs témoignages concordants.

Des sources révèlent que c’est une machine Caterpillar qui s’est renversée sur ladite mine artisanale où des femmes cherchaient de l’or. Les sources villageoises informent qu’en plus des 48 personnes décédées, le bilan fait état d’une dizaine de blessés graves transportés à l’hôpital de Kéniéba. Les recherches se poursuivent pour retrouver d’éventuels survivants.

De tels accidents sur des sites d’orpaillage endeuillent régulièrement le Mali et l’Afrique de l’ouest. Selon un responsable local contacté au téléphone par l’AFP, « le drame a eu lieu à Bilalikoto. Les victimes sont pour la plupart des femmes », a-t-il poursuivi.

Une source révèle que le site avait été exploité par une entreprise chinoise, avant d’être abandonné. De nombreux orpailleurs artisanaux s’y rendaient dans l’espoir de trouver de l’or. Boubacar Keita de l’association des orpailleurs de Kéniéba précise que c’est un site illégal. « Il y a beaucoup de complicité dans de telles exploitations dans la région. Les recherches se poursuivent », a affirmé, de son côté, le responsable d’une organisation locale environnementale.

Selon l’AFP, il y a un peu plus d’un an, un éboulement avait fait plus de soixante-dix morts dans une mine d’or du sud du Mali. A la fin de janvier, au moins une dizaine d’orpailleurs ont été tués, majoritairement des femmes, à la suite de l’effondrement d’une mine également dans la partie méridionale du pays.

« L’or attire les grands groupes étrangers, qui travaillent avec l’autorisation du pouvoir, mais aussi des orpailleurs artisanaux de toute la région que les autorités peinent à réfréner et qui prennent des risques considérables sans aucune protection. Les mines artisanales prospèrent et attirent des milliers d’orpailleurs de toute la région en quête de richesses », relève le Monde.

A la tombée de cette mauvaise nouvelle, le Premier ministre, général de division, Abdoulaye Maïga, a affirmé que général d’Armée Assimi Goïta a instruit au gouvernement de ne pas traiter cet incident de trop comme un fait divers. Par conséquent, dit-il, le gouvernement agira, sans état d’âme, dans l’exécution de cette instruction.

Il y a longtemps de cela, les ressortissants de l’Empire du Milieu exploitent les terres cultivables partout au Mali. Ce, à la recherche du métal jaune et souvent même contre le gré des agriculteurs dans les villages. Les protestations de ceux-ci s’avèrent toujours vaines. L’âme étant irremplaçable et la protection des personnes faisant partie des devoirs du gouvernement, il est donc temps pour les autorités de la transition de prendre toutes ses responsabilités pour freiner l’exploitation illégale des mines par les descendants de Mao.

Bazoumana KANE

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