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Mali : vers un réchauffement de l’axe Alger-Bamako ?
Publié le vendredi 21 fevrier 2025  |  APA
Mali
© aOuaga.com par DR
Mali : vers un réchauffement de l’axe Alger-Bamako ?
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Au moment où les relations entre le Mali et l’Algérie sont au plus bas, Bamako tente une ouverture diplomatique en nommant un nouvel ambassadeur à Alger.

Se dirige-t-on vers le dégel entre Bamako et Alger ? Le Président de la Transition malienne, le général Assimi Goïta, a reçu en audience le 20 février 2025 le général Mohamed Amaga Dolo, nouvel ambassadeur désigné en Algérie.

Nommé par décret présidentiel en octobre 2024, le diplomate a souligné l’importance des « liens historiques, géographiques et économiques » unissant les deux pays. Cette nomination intervient alors que les relations bilatérales connaissent une détérioration marquée depuis fin 2023.

La crise diplomatique s’est amorcée en décembre 2023 suite à la réception à Alger de l’imam malien Mahmoud Dicko par le président Tebboune, perçue comme une ingérence par Bamako. Les deux capitales ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs.

L’escalade s’est poursuivie avec l’annulation unilatérale par le Mali en janvier 2024 de l’accord de paix d’Alger de 2015, accusant l’Algérie d’« actes d’hostilité ».

Les tensions se sont encore aggravées en août 2024 après les critiques algériennes aux Nations Unies sur les opérations militaires maliennes, Bamako dénonçant une « propagande terroriste ». Le début 2025 a vu un nouveau pic avec l’échange de déclarations acerbes entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays sur la stratégie anti-terroriste malienne.

Cette dégradation diplomatique s’inscrit dans un contexte sécuritaire volatil au nord du Mali. La création en novembre 2024 du Front de libération de l’Azawad, nouvelle coalition indépendantiste, et les affrontements intenses autour de Tinzaouatène en juillet 2024 ont exacerbé les tensions régionales.

Si la nomination du général Dolo témoigne d’une volonté de dialogue, les divergences persistent sur le rôle de l’Algérie dans la crise malienne et son présumé soutien aux rebelles. L’avenir des relations dépendra de la capacité des deux États à surmonter leurs différends politiques et sécuritaires, malgré leurs liens historiques.


MD/ac/Sf/APA
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