Souvent sous l'effet des stupéfiants, ils ne reculement devant aucun obstacm l'essentiel pour eux étant de dépouiller des paisibles citoyens de leurs engins et souvent, comme c'est le ici, quel que soit le prix à payer. Vols de motos Djakarta et braquages sonï devenus monnaie courante à Bamako.
Les malfrats n'attendent plus la nuit pour passer aux actes. Armés de gourdins et autres armes à feu, ils ne lésinent pas sur les moyens pour assouvir leur instinct. Souvent sous l'effet des stupéfiants, ils ne reculement devant aucun obstacle, l'essentiel pour eux étant de dépouiller des paisibles citoyens de leurs engins et souvent, comme c'est !e cas ici, quel que soit le prix à payer. Dans la nuit du 19 octobre, entre 19 h 30 et 20 h, le commissariat du 3e arrondissement a été alerté par les cris des habitants de Quinzanbougou, qui voulaient en finir avec deux voleurs de motos. Les éléments du commissaire de police Moussoudou Arby arrivés, ont pu sauver S. Diop complice de S. Diarra qui n'a pas eu la même chance que lui.
La vindicte populaire a eu raison de S. Diarra. Le défunt, selon la police, voulait s'emparer de force de la moto Djakarta d'une jeune fille et d'un homme. Les victimes, prises en embuscade par les voleurs, ont crié au secours. Ces cris ont alerté les habitants qui sont sortis nombreux. Tous, en courroux, se sont mis à battre les voleurs. Pris dans leur propre piège, les voleurs ont essayé de prendre la tangente. Ils ont été aussitôt pourchassés par la foule. S. Diarra a été rattrapé et battu à mort. S. Diop, lui a trouvé refugo dans un collecteur d'eaux usées. Le rescapé est présentement en détention au commissariat du 3e arrondissement où il médite sur son sort.