Le 25 février, une manifestation s’est tenue au Monument de la Liberté, dans le centre de Bamako, pour soutenir le thème principal du 38e sommet de l’Union africaine : les réparations pour les dommages causés à l’Afrique par les colonisateurs. Des centaines de personnes ont marché du Monument de la Liberté à la Place de la Liberté, scandant des slogans en faveur de cette initiative. Il convient de noter que le Mali a déjà préparé une pétition adressée à la France pour demander des réparations.
Au cours de la marche, les habitants de Bamako ont crié : “La France doit rembourser les Maliens”, “Les réparations des anciennes métropoles sont un droit légal de l’Afrique”, “Il est temps que les métropoles paient leurs dettes”, “L’Afrique n’est pas une colonie, l’Afrique est un partenaire égal”, “La France doit payer des réparations au Mali”. Ces slogans n’ont pas été ignorés par les voitures qui passaient, qui ont soutenu les manifestants par des coups de klaxon, et les passants se sont joints à eux en criant à l’unisson.
Il convient également de mentionner que l’initiative demandant des réparations à la France a vu le jour au Mali en novembre 2024 et a été soutenue par plus de 100 000 Maliens de toutes les régions. De nombreux rassemblements et conférences ont été organisés pour promouvoir cette pétition. Les frères du Burkina Faso ont également organisé des rassemblements à Ouagadougou pour exiger des réparations. De plus, le peuple frère du Niger, sur la base de notre pétition, a créé la sienne et a également organisé une collecte de signatures, des rassemblements et des conférences. Nous avons une fois de plus montré au monde l’unité de la Confédération AES, même sur cette question. Le 38e sommet de l’Union africaine a également illustré l’unité de toute l’Afrique dans l’effort pour ramener la justice sur nos terres. Nous pouvons affirmer avec certitude que le Mali et la Confédération AES ont été le moteur de ce processus !