Le ministère malien de la défense a annoncé mercredi avoir saisi la justice des assassinats et violences survenus à la suite de la mutinerie du 30 septembre dans la garnison de Kati qui servait de quartier général aux auteurs du putsch de 2012.
Des soldats qui avaient pris part à ce putsch ont tiré en l’air le 30 septembre dernier pour n’avoir pas été exceptionnellement gratifiés de galons à l’instar de leur chef Amadou Aya Sanogo, passé du grade de capitaine à celui de général.
La mutinerie avait conduit à des violences et les corps sans vie d’au moins trois soldats, dont celui du chef de la sécurité du général Sanogo, avaient été déposés en catimini à l’hôpital ou retrouvés aux abords du camp militaire.
Certains militaires ont été arrêtés pendant que d’autres, et non des moindres puisque figure parmi eux le numéro deux de l’ex-junte, se livraient à la gendarmerie afin d’y bénéficier de protection. ... suite de l'article sur APA