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Combat pour l’intégrité du territoire : Le Burkina-Faso, fief de repli du MNLA
Publié le mercredi 4 juillet 2012   |  Le Combat




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Le réseau des malfrats se réclamant du MNLA) semble avoir du pain sur la planche après avoir accompli leur « mission », c’est-à-dire la mainmise sur le soit disant territoire de l’Azawad. Mais il s’avère que face au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), ces indépendantistes ont renoncé à leur mot d’ordre de grève pour se refugier au Burkina Faso. Cependant, les populations bamakoises s’inquiètent de cet état de fait.

Après la défaite de l’armée républicaine sur le front du Nord ; le MNLA s’est vite fait vite remarquer comme le premier maître des lieux grâce à l’appui des occidentaux, notamment la France de Sarkozy, et des médias européens. Plusieurs semaines avant la moindre réplique de l’armée régulière, beaucoup de stratagèmes de ce réseau ont été finalement perçus par les autorités. Refusant même toute forme de négociation avec Bamako, ces malfrats se sont retrouvés au Burkina Faso dans le cadre d’une « médiation » de Blaise Compaoré avant de se refugier en même temps dans ce pays.

Les réalités varient à chaque instant au Nord

Aux dernières nouvelles, on apprend que les choses évoluent en faveur des autorités, même s’il il y a lieu d’envisager une intervention des forces étrangères en conjugaison avec les forces armées et de sécurité maliennes. En vérité, ce réseau de traîtres à la Nation réunis au sein du MNLA n’était rien dans la lutte pour l’autonomie du septentrion au Mali.

Après avoir infiltré les islamistes avec des visions différentes, ce MNLA est allé trop loin en oubliant leur pacte de coopération avec le Mali et commettant des exactions sur les populations du Nord. Croyant se tirer d’affaire avec les islamistes, le MNLA a mis en place un gouvernement et un Président des lieux. Malheureusement, les données ont changé suite à l’assassinat de l’enseignant et élu de Gao que la jeunesse n’a pas pu digérer. Les responsabilités sont donc situées du côté des éléments du MNLA contre lesquels les jeunes de Gao étaient montés au créneau pour régler leurs comptes. Et comme il fallait s’y attendre, les choses ont dégénéré en affrontements. D’où implication du MUJAO récemment créé sous les étincelles des feux. Ce MUJAO est une branche, ou du moins un allié d’Ançardine en raison de son attachement à la charia. Les hommes du MUJIAO ont pris le dessus sur ceux du MNLA en les délogeant du gouvernorat de Gao. Résultat : des morts et des blessés. Certains leaders, comme Bilal Cherif ont trouvé refuge au Burkina Faso. Le président Compaoré est-il au courant ?

Qu’est-ce qui explique cette accointance entre MNLA et Blaise Compaoré ?

Malgré les soupçons et preuves portés sur le Burkina Faso par plusieurs Etats frontaliers du Mali d’être en rapport direct ou indirect avec la rébellion, notamment les Magrébins et le Niger, le pays de Blaise Compaoré vient en plus de s’inscrire dans cette logique en recevant dans un premier temps des éléments du MNLA pour un dialogue mal apprécié par Bamako et dans un second temps, pour les accueillir pour « des soins » suite à leurs affrontements avec le MUJAO. La bande sahélo-saharienne, le Nord-Mali en particulier, sera peut-être à peine sécurisée quand on sait qu’en période de crise intense, les assaillants d’un pays deviennent « hôtes » d’un autre pays. Cet état de fait venant du « pays des hommes intègres » pourrait se répercuter sur la coopération entre le Mali et le Burkina Faso. Mais comment se fait-il que le Mali continue à ne pas réagir face à ces actes humiliants des rebelles qui perdurent dans le Nord ?

M. Bellem

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