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L’Indépendant N° 3366 du 24/10/2013

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Billet : IBK doit revoir sa « ligne éditoriale »
Publié le jeudi 24 octobre 2013  |  L’Indépendant


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« Nous serons sans pitié par rapport à la gestion du foncier… Kati ne fera plus peur à Koulouba… Nul ne s’enrichira plus de façon illicite sur le dos des Maliens « . Les formules choc du genre ne cessent de meubler le discours du nouveau président de la République. Mais qu’est-ce qui fait que IBK est autant sur la défensive au point de devenir menaçant dans toutes ses sorties ?


A l’analyse, le chef de l’Etat est régulièrement dans la mise en garde, dans l’intimidation. Or, il est établi que lorsque ce ton devient trop répétitif, il finit par se banaliser. Même si c’est une sorte de ligne éditoriale que le locataire du palais de Koulouba s’est choisie, elle risque de provoquer un effet de lassitude au sein de l’opinion. Surtout que, jusqu’à présent, aucune célérité dans l’exécution ne suit ce discours …musclé. Sinon martial

A titre d’exemple, IBK a annoncé, lors de sa prestation de serment, qu’une enquête diligente sera lancée pour situer les responsabilités dans les inondations meurtrières qui ont endeuillé Bamako. A priori rien n’a bougé par rapport à ce drame. Certes, le besoin de coller au « discours du changement « , dont le président de la République est le chantre, appelle à de telles prises de position. Mais, comme le dirait l’autre, il ne sert à rien d’opter pour le spectacle. Alors que le candidat IBK avertissait qu’il sera plus dans l’acte que dans le discours.

D’ailleurs, à quoi sert un discours s’il peut céder la place à des pirouettes. C’est le sentiment des Maliens face à un IBK réputé pour sa fermeté et adepte indécrottable de la réaffirmation de l’autorité de l’Etat. Il était attendu pour mater les groupes armés mais il lève les mandats d’arrêt contre ces criminels. Dire une chose aujourd’hui et faire le contraire demain. Est-ce le style IBK ?

Dans ce contexte, « On ne me trimbale pas ! On ne me trimbalera pas ! On ne me fera pas dévier de ma voie … » ça fait plutôt sourire le bas peuple.
Bruno D. SEGBEDJI

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