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Grand tollé autour de la sortie de l’ancien premier ministre DE LA : Choguel veut-il se victimiser, ou dispose-t-il de soutiens hauts placés ?
Publié le lundi 3 mars 2025  |  L'alternance
Séance
© aBamako.com par DR
Séance de travail entre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, au Palais de Koulouba
Bamako, le 28 septembre 2021. Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a eu une séance de travail avec le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de retour de l`Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
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Jamais une sortie d’un ancien premier ministre n’a été aussi virulente, aussi audacieuse que celle de Choguel K Maiga contre celui qui l’a nommé en 2021 envers et contre tout. En effet, Le Président de la transition le général d’armée Assimi Goita en a pris pour son grade ce samedi 22 février 2025, tant les révélations étaient fortes. Pour rappel, ce 22 février 2025 restera gravé dans les annales de l’histoire récente du Mali, car pour la première fois un ancien premier ministre s’est adonné à une diatribe vexatoire contre le Président de la transition dans une tribune faite pour la circonstance.

Il a fait des révélations fracassantes et a même menacé d’en faire encore car dit-il il n’est qu’à 50 % de révélations. La question que bon nombre d’observateurs se posent est celle de savoir si l’ancien Premier ministre n’a pas de soutiens hauts placés au sommet de l’Etat qui le protègent contre d’éventuels ennuis policiers ou judiciaires ou veut il se victimiser ? Pour moins que cette sortie virulente certaines personnalités se sont retrouvées le lendemain devant le procureur avec des lourdes charges pour atteinte au crédit de l’Etat, tentative de déstabilisation des institutions, activités subversives tendant à affaiblir le pays, bref une kyrielle d’accusations toutes susceptibles de constituer des faits graves pouvant envoyer quelqu’un en prison. Et pourtant l’ancien PM n’a pas été pour le moment inquiété, encore moins convoqué. Serait-il dans des bonnes grâces ou veut-il se victimiser ? Cette question mérite d’être posée. Selon certaines indiscrétions, le PM Choguel K Maiga surferait sur une probable tension entre certaines autorités pour enfoncer le clou. D’autres sources parleraient de son souhait de se faire arrêter pour se victimiser et s’attirer la sympathie des maliens. Sinon comment comprendre que l’ancien PM puisse se livrer à ces critiques aussi acerbes à l’encontre de la première institution du pays sans être nullement interpellé ou tout au moins convoqué par le procureur. En ne le faisant pas on donne de la matière aux détracteurs de la transition, qui n’hésiteront plus à parler d’une certaine fébrilité du régime ou de la tension entre les auteurs du coup d’Etat qui ne semblent plus regarder dans la même direction quant à la gestion du pays. A qui profite cette désunion ? Certainement aux détracteurs du régime dont l’ancien PM Choguel K Maiga.La question que bon nombre d’observateurs se posent est celle de savoir si l’ancien Premier ministre n’a pas de soutiens hauts placés au sommet de l’Etat qui le protègent contre d’éventuels ennuis policiers ou judiciaires ou bien il veut se victimiser ? En véritable animal politique rusé l’ancien PM pourrait même jouer sur les deux tableaux pour ensuite tirer profit d’une situation trouble. En effet, il est fort probable que les hautes autorités du pays en l’occurrence les auteurs du coup d’état ne fument plus ensemble le calumet de l’union, de la cohésion et de la paix. En tout cas les rumeurs les plus folles et les plus persistantes font état de deux clans qui se regardent désormais en chiens de faïence. L’ancien PM jouerait-il sur cette discorde pour enfoncer le clou et pouvoir tirer un profit politique de la situation, surtout qu’il n’a jamais renoncé à ses ambitions d’être président de la République. Le temps permettra d’en savoir plus, mais d’ores et déjà sa sortie portera un coup dur à la crédibilité de la première institution et semble montrer une certaine fébrilité du pouvoir. En Définitive, cette cacophonie au sommet de l’Etat n’est que le résultat d’une gestion « quintripartite », c’est-à-dire à cinq d’un pouvoir qui n’aurait dû revenir qu’à un seul en temps normal. C’est pourquoi le Président de la transition a tout intérêt à organiser les élections pour sortir non seulement de ce flou artistique, mais aussi doter le pays d’institutions véritablement légitimes et légales, pour le plus grand bonheur du peuple malien. Youssouf Sissoko……………………………………………………………………………………………………………………………………
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