On se lasserait de remercier l’inventeur des routes goudronnées puisque permettant de relier la plupart de nos villes, campagnes, villages, sous-régions voir continent. Les routes goudronnées facilitent non seulement la circulation des engins à deux roues mais embellissent aussi le paysage. Leur durée de vie dépend en principe de l’entretien qu’on en fait.
Cet entretien émane de la volonté des usagers, de nos autorités communales de par les services de nettoyage des routes.
Ces derniers temps, on constate que la plupart de nos goudrons sont comme enterrés sous le sable, faute des agents de nettoyage. Car dès qu’on apercevait un panneau les signalant, on se pressait de ralentir, conscient du service rendu à la nation et du danger qu’ils en encourent au milieu des véhicules, n’ayant qu’un seul support le balaye. Cela n’est plus d’actualité.
Nos autorités communales semblent se passer d’eux au point que même si votre sacrifice leur est destiné, vous y risquez de rester avec. Il faut dire que certaines voies bitumées, surtout celle allant de Magnambougou projet au « Pineba » à la station d’essence de Faso-Kanu, on se demande à certains endroits s’il y avait un goudron à cause du sable.
Que dire aussi de l’état des goudrons troués à perte de vue, tel est le cas de la voie qui relie le carrefour de Sogoniko passant par l’auto-gare jusqu’à la tour de l’Afrique. Aussi les accotements aller et retour servant de route pour les motocyclistes de l’Avenue de l’OUA ? Sur ces routes, on y dance sans se retenir à force d’éviter des trous.
Cette situation n’est-elle pas source de nombreux accidents de la circulation routière ?
A ce niveau, rappelons aux usagers qu’aucune chose ne peut éternellement durer ». A eux de faire attention aux routes. C’est à dire en conduisant prudemment surtout ceux portant des poids lourds.
Le sable aussi bien que des trous sont des ennemis de nos goudrons, de ces usagers. Tantôt, tel accident est dû au fait que certains voulaient éviter un ou deux trous, tantôt quelqu’un freine, mais avec le sable difficile de s’arrêter. Si chacun jouait pleinement son rôle, moins de danger en résulteront.