Une rentrée scolaire peu organisée, des orientations tardives, des promoteurs mécontents, des transferts en désordre… Voilà le tableau triste de la rentrée scolaire 2013-2014 vécu par les lycéens et leurs parents.
C’est dans cet ordre d’idées que plusieurs lycéens n’ont pas pu recevoir les fournitures pour démarrer normalement les cours au 1er octobre. L’Etat n’a pas pu mettre des fournitures à la disposition des écoles secondaires comme il se doit. Les promoteurs ont été obligés de payer de leur poche pour que les élèves puissent avoir des cahiers et commencer l’année. Compte tenu de la crise que connait notre pays, il n’a pas été facile de doter chaque élève de cahiers de 200 pages, 100 pages et 50 pages, plus des bics, crayons, règles et autre petits matériels. La plupart des promoteurs se sont approvisionnés chez des commerçants en attendant les subventions qui tardent à voir le jour.
Dans certaines écoles, des lycéens ont débuté les cours avec 3 ou 4 cahiers et ne savent même pas quand est-ce que le problème sera résolu. Cette situation a semé le doute dans l’esprit des parents d’élèves. Car comme le dit un adage bamanan « une nuit qui sera bonne se reconnaît depuis le crépuscule ».