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Sécurisation des régions du Nord : La position douteuse de la France
Publié le vendredi 25 octobre 2013  |  Le Pouce


© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita en visite à Paris
Mardi 1 octobre 2013. Le président IBK, a été reçu à l`Elysée par son homologue français, François Hollande.


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Le Mali sort d’une situation désastreuse. Après la reconquête des régions anciennement envahies par la rébellion touareg et les groupes islamistes radicaux, l’heure est à la sécurisation de ces zones. Un véritable challenge non seulement pour les autorités nationales, mais, aussi pour la communauté internationale à travers les forces de la MINUSMA. Malgré la présence de douze mille soldats, la menace djihadistes persiste et l’insécurité plane. Cette situation constitue un véritable obstacle pour la tenue des élections législatives qui doivent permettre à notre pays de sortir définitivement de la crise politico- sécuritaire et asseoir des institutions fortes.

Mais, depuis l’investiture du président IBK, la problématique de la gestion du nord, laisse croire que nous sommes dans une aventure où nul ne sait de quoi sera demain pour le Mali.

En effet, le démarrage des négociations pour le règlement de la rébellion touareg, a provoqué la reprise des actions terroristes. Donnant l’impression que nous sommes confrontés à un complot extérieur. Les récentes attaques terroristes à Tombouctou et à Gao, laissent croire que tout est en train d’être orchestré pour que le processus de négociation, ne puisse porter fruit. Qui sont ceux- là qui sont derrière cette affaire ? On a l’impression que ces agitations sont préméditées et faites de façon délibérée.


A qui profite donc la confusion ?
Tout compte fait, les gens restent perplexes. Depuis le retrait des groupes armés du processus de négociation, la situation sécuritaire du nord, s’est dégradée. Ces groupes armés dans le processus de négociation sont-ils les mêmes qui sèment, actuellement, le trouble par des attaques armées ? Qui les soutiendraient, alors ? Cette question, le citoyen lambda fera un regard douteux sur la France qui dirige en « réalité » les opérations de sécurisation. Pour plusieurs Maliens, le retour de l’insécurité au nord, est un coup de la France pour obliger les autorités nationales à donner l’autonomie de cette zone au MNLA et à ses alliés. Pourquoi c’est toujours un contingent tchadiens ou malien qui est attaqué ? Et, pourquoi pas l’opération serval, elle-même ?

En faisant une petite réflexion, on se rend compte que toute la vérité dans la gestion sécuritaire des régions du nord, n’a pas été dite. Le Mali pourra t-il retrouver pleinement sa souveraineté et son unité dans cette situation ? Aujourd’hui, l’intervention française au Mali prend une nouvelle tournure et dévoile davantage le vrai visage de la France. Pour certains, la France maintient ce climat d’instabilité au nord pour continuer à « exploiter les minerais ». En témoignent les nombreux engins destinés à d’autres travaux que la guerre, trouvés au nord après le départ des dhihadistes. Pour quelle raison ?


Plus les jours passent, plus les choses se compliquent. Il faut reconnaître, à cet effet, que la sécurisation des régions du nord ne peut être effective et efficace tant que la question de la rébellion touareg restera comme telle. Les deux préoccupations sont liées et la France est au centre des décisions. Qu’on le dise ou pas, c’est ainsi que ça se passe.

Jean GOÏTA

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