Politique
Coopération : Les trois États de l’AES enterrent l’OIF
Publié le lundi 24 mars 2025 | L’aube

© aBamako.com par DF
Conférence de presse de clôture du XVe Sommet de la Francophonie Dimanche 30 Novembre 2014. Dakar. Le XVe Sommet de la Francophonie a pris fin, à Dakar, avec le choix de Michaëlle Jean comme Secrétaire Général de la Francophonie. L`ancien Gouverneur du Canada succède à Abdou Diouf qui a passé 12 années à la tête de l`Organisation Internationale de la Francophonie. |
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Dans le communiqué qui nous est parvenu à notre rédaction, en provenance de la cellule communication du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, les trois États membres de la Confédération des États du Sahel (AES), on note que “le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger, mus par les idéaux de rapprochement des peuples, par la coopération multilatérale fondée sur la promotion de la diversité linguistique et culturelle et le dialogue des civilisations, ont participé activement, en qualité de membres fondateurs, au Sommet de Niamey qui a donné naissance, le 20 mars 1970, à l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) devenue l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF) en 1998, puis l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en 2005”. Par cette légitimité historique, ils en déduisent que : “Pendant les 55 années d’existence de la Francophonie, ces trois pays qui forment aujourd’hui la Confédération des États du Sahel (AES), ont contribué inlassablement, et de manière significative, à la construction et au renforcement de cette organisation”. Fort de cette preuve irréfutable, ils en conviennent que : « Cependant, depuis l’avènement de la transition au Mali, au Burkina puis au Niger, I’OIF, au lieu d’accompagner ces pays dans la réalisation des aspirations légitimes de leurs peuples, conformément à ses objectifs de paix, de coopération et de solidarité, s’est illustrée par l’application sélective de sanctions sur la base de considérations géopolitiques et le mépris pour leur souveraineté, devenant ainsi un instrument politique téléguidé ». Suffisant pour tirer des conclusions pérennes qui sont les suivantes : « Face à cette attitude condescendante, Leurs Excellences le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, respectivement Chefs d’État du Burkina, du Mali et du Niger, fidèles aux aspirations profondes de leurs peuples et résolus à défendre leurs intérêts légitimes, ont décidé en toute souveraineté, du retrait des États membres de la Confédération AES de l’Organisation internationale de la Francophonie ».
La cause est entendue pour toujours servir de leçons aux autres pays encore englués dans la colle du cordonnier français. Dans cette voie, « la décision de retrait a déjà fait l’objet de notification par les États membres de la Confédération AES, conformément à l’article 10 de la Charte de l’OIF ».
Les trois capitales mentionnées font état de la simultanéité de la décision du 13 mars paraphée des sceaux et armoiries.
Sur un ton ironique, le ministre Abdoulaye Diop a saisi l’occasion pour s’adresser au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République Française, pays hôte du siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en renouvelant diplomatiquement les assurances de sa haute considération. Sans aucune hésitation ni aucune considération.
La Rédaction
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