Dans le lot des candidats aux élections législatives en commune I du District de Bamako, nous avons décidé de nous attarder sur celui du RDS. Fadaman Keita puisque c’est de lui qu’il s’agit n’est pas un candidat comme les autres. Promoteur du groupe scolaire « Talibi », il entend axer son combat sur la refondation de notre système scolaire et la lutte contre le chômage des jeunes. Son association avec Boubacar Dicko, expert comptable et candidat de l’UMPC n’est pas fortuit. Pour eux, le redressement du pays passe par l’éducation, l’emploi et la lutte contre la corruption.
Natif de Koutiala, Fadaman Keita a un parcours atypique dans un pays ou l’on attend tout de l’Etat. Enseignant de formation et par vocation comme il le dit si fièrement, il n’a pas toujours été gâté par la vie. Fils d’enseignant, il a du se frayer un chemin par la sueur de son front et la bénédiction de ses parents. Après son DEF obtenu dans la capitale du coton, le jeune Keita débarque à Bamako avec sa soif de connaissance, plus précisément au Lycée Badala pour son cycle secondaire. Une fois ses deux parties en poche, Fadaman est orienté à l’ENSUP en vue de se consacrer pleinement et entièrement à sa passion pour la craie qui l’a bercé. Une fois sa maitrise en poche, il n’avait plus de temps à perdre. Après un 1er stage couronné de succès au lycée Notre Dame du Niger, il pose son sac à la « Lanterne » comme enseignant. Après de bons et loyaux service à ce niveau, il se retrouvera à l’école du « Progrès » pour 8 inoubliables longues années.
A peine le temps de la réflexion, Fadaman Keita décida de voler de ses propres ailes conforment à l’éducation qu’il a reçu. Ainsi, l’embryon de l’actuel groupe scolaire « Talibi » verra le jour en 2007 à Boulkassoumbougou. Malgré les épreuves, Keita comme on l’appel affectueusement montra la preuve qu’à cœur vaillant, rien d’impossible. Avec une discipline de fer basée sur un enseignement de qualité, il commença à se frayer son propre chemin dans un milieu infecté et affecté. Avec comme soucie majeure, la création d’emploi et la formation d’une relève de qualité, il fera le pari d’ouvrir un deuxième établissement à Yirimadio. Nourrissant beaucoup d’ambition pour son pays, l’homme a frappé un grand coup cette année. Au lieu d’un établissement secondaire ou professionnel, il a porté sur les fonts baptismaux un institut universitaire de gestion (IUG), largement à la portée de toutes les bourses.
Avec plus de 100 enseignants et encadreurs, 1500 élèves et étudiants dont une quarantaine de cas social, Fadaman Keita fait parti aujourd’hui non seulement des plus grands promoteurs d’établissement privé du pays, mais aussi des plus grands pourvoyeurs d’emplois au Mali.
Après avoir constaté les tars de notre école en particulier et de l’Etat en général, celui là même qui milite au RDS depuis plus de 3 ans a décidé d’apporter sans condition sa contribution à l’édification du Mali de ses rêves sur un tout autre plan. C’est-à-dire, un pays avec des cadres biens formés, un pays sans corruption, un pays autosuffisant alimentairement… Ainsi, après moult réflexion, Fadaman Keita a décidé de se porter candidat aux élections législatives de novembre prochain en commune I du district de Bamako. Pour lui, cette candidature vise à rectifier beaucoup de chose dans la gestion de notre pays.
Une fois à l’hémicycle avec la bénédiction de tous les patriotes soucieux du devenir de notre cher Mali, le promoteur du groupe scolaire « Talibi » a en ligne de mire, un système éducatif dépassé, des textes erronés, des écoles dépotoirs, une corruption au gallot.
Pour le renouveau du Mali, Keita demande aux populations de ne plus se laisser entrainer par un certain politique soucieux de leur seul et unique intérêt. Aussi, de ne plus se laisser embobiner par des projets fantômes élaborés de façon subtile. Comme alternative, il demande aux populations d’élaborer leur propre projet afin de le soumettre au candidat qui correspond à leur aspiration. Pour le candidat Keita, le RDS qui n’a jamais déçu le peuple malien est une bonne alternative pour le renouveau du Mali. Pour enfin l’aider à leurs aider à tourner une page sombre de notre histoire, c’est-à-dire à vaincre les maux qui minent notre société depuis plus de 20 ans, Fadaman Keita sollicite la confiance du peuple malien pour lui et son parti. Celui là même qui entend être jugé à l’œuvre, n’entend pas décevoir si jamais les populations de la commune I lui font confiance.