Notre pays soufflera bientôt ses soixante-cinq (65) bougies. Le tableau politique n’est pas reluisant surtout quand il s’agit des militaires. Le général Moussa Traoré a bâillonné toute l’intelligentsia malienne de 1974 à 1986. Le bilan politique de la République du Mali est émaillé d’assassinats, de prisonniers, d’empoisonnements, de réfugiés politique.
Que sais-je encore ?
Chaque président (Modibo Keïta, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré (ATT), Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et maintenant Assimi Goïta tous ont laissé ou seraient sur le même chemin
que ces prédécesseurs. Nous sommes dans où les gens peuvent pardonner mais n’oublient jamais. Des actes ineffaçables ayant marqué l’histoire politique empêchant du coup la cohésion sociale.
Après trente-quatre (34) ans de pratiques démocratiques, notre pays ne mérite pas un tel sort: hassiguiya et niengoya (un mélange de jalousie, d’égoïsme et de bassesse). Hassiguiya et niengoya sont des notions de gouvernance qui poussent à la haine. Combien de personnalités ont pris
la tangente ? Combien sont-ils les réfugiés politiques ?