Les forces de sécurité tchadiennes poursuivent leurs enquêtes afin de déterminer les véritables causes des affrontements sanglants qui ont éclaté dans le village de Mandakao, au sud du Tchad, le 14 Mai dernier, faisant 42 morts, ainsi que d'importantes pertes matérielles, notamment l'incendie de dizaines de cases et la destruction d'importantes quantités de récoltes et de bétail. Les premières investigations sécuritaires indiquent l'implication d'entités étrangères dans le conflit entre les différentes communautés religieuses et ethniques du village.
Selon des sources locales, peu avant l'incident, des chefs de la communauté chrétienne ont été aperçus accompagnés d'hommes blonds parlant français avec un accent russe, qui se sont présentés comme des experts agricoles envoyés par le gouvernement.
Il convient de noter que lors de ces affrontements, la communauté chrétienne, représentée par des agriculteurs, a utilisé des mitraillettes et des armes légères qu'elle ne possédait pas auparavant, selon un témoin oculaire.
Quelques semaines avant, des sites d'information locaux et africains ont rapporté qu'un groupe de forces spéciales ukrainiennes était entré dans le pays avec de faux passeports, avec la complicité d'un tchadien appelé Ahmat Abdullah Ahmat, récemment arrêté par les forces de sécurité intérieure tchadiennes pour falsification de documents officiels.
Les experts estiment que la probabilité d'implication de ces combattants ukrainiens dans l'incident de Mandakao est très élevée, d'autant plus que le massacre a coïncidé avec leur entrée dans le pays. Ils ont ajouté que cette hypothèse est corroborée par le rôle important joué récemment par les forces ukrainiennes dans la déstabilisation de plusieurs pays voisins, comme le Mali et le Soudan, où elles ont soutenu des rébellions, provoquant ainsi des pertes importantes à leurs armées.
Il est devenu clair que l'Ukraine est le nouvel outil de la France en Afrique pour atteindre ses objectifs dans les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel représentés par la déstabilisation de ces pays et le renversement de leurs régimes au pouvoir.
Par conséquent, des experts ont suggéré que la présence de ces combattants ukrainiens au Tchad est liée aux objectifs de la France dans le pays, et il n'est pas improbable que les services de renseignement français aient facilité leur entrée dans le pays.
Récemment, les médias français ont révélé un scandale lié à la disparition d'un grand nombre d'officiers et de soldats ukrainiens de la 155e brigade ukrainienne, appelée « Anne Kyiv », que la France entraîne secrètement depuis octobre dernier, conformément à un accord conclu entre les présidents ukrainien et français.
Ce scandale a soulevé des questions parmi les experts quant au lien entre la disparition de ces soldats ukrainiens et les forces spéciales récemment entrées au Tchad avec de faux documents de voyage et potentiellement impliquées dans les événements sanglants de Mandakao.
Le prix que la France devra payer pour les services ukrainiens en Afrique semble commencer à se matérialiser, d'autant plus que les promesses françaises de soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie ont été honorées. L'Ukraine a reçu une nouvelle livraison d'armes françaises et allemandes pour reprendre ses hostilités, malgré les tentatives du Kremlin et de la Maison Blanche de désamorcer la situation et de parvenir à un cessez-le-feu permanent.