La vaste opération militaire lancée le 20 octobre au Mali, la première à allier, de concert, les forces françaises de « Serval », l'armée malienne et la force africaine de l'ONU (Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali, Minusma) contre les « groupes armés terroristes », n'est pas achevée. Baptisée « Hydre », elle est d'ampleur – 1 500 soldats sont mobilisés dans la boucle du Niger –, mais elle pourrait se heurter à du vide, après des mois de « nettoyage » du terrain djihadiste par « Serval ». « Après dix mois de pression par la force Serval, il est normal que la menace soit quasi réduite à zéro », estime un diplomate. A un mois des élections législatives maliennes, la menace terroriste est considérée comme « résiduelle » par les militaires.
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