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Les Maliens doivent opposer "une résistance implacable à l`occupation" du Nord (parlement)
Publié le mercredi 4 juillet 2012   |  AFP


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© aBamako.com par sissoko alou
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice


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BAMAKO- Les Maliens doivent opposer une "résistance implacable à l`occupation" du Nord de leur pays par les groupes armés essentiellement islamistes, a déclaré mercredi l`Assemblée nationale, réclamant des mesures urgentes pour une intervention de l`armée malienne.

Dans une déclaration "pour la restauration de l`intégrité territoriale" dont l`AFP a reçu copie, le Bureau de l`Assemblée nationale "appelle le peuple malien tout entier à une résistance implacable à l`occupation et à renforcer davantage la solidarité par tous les moyens possibles".

"Depuis le mois de janvier 2012, début de la grave crise que traverse notre pays, l`Assemblée nationale a exprimé à maintes reprises la nécessité pour tous les Maliens de sceller une union sacrée et d`accepter tous les sacrifices nécessaires pour la restauration de l`intégrité territoriale et la préservation du caractère laïc de notre République", est-il écrit dans le texte.

Le Mali, qui était depuis mi-janvier la proie d`attaques de groupes armés dans le Nord, a été secoué le 22 mars par un coup d`Etat militaire contre le président Amadou Toumani Touré, accusé par les putschistes d`incurie face aux assaillants.

Le putsch a accéléré la chute du Nord (Kidal, Gao, Tombouctou) aux mains des groupes armés, comprenant les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), et des islamistes puissamment armés : Ansar Dine (Défenseur de l`islam), Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao).

Les autorités de transition mises en place après le retrait des putschistes n`ont pu mettre fin à l`occupation. Et récemment, les islamistes ont renforcé leur emprise sur le terrain en évinçant le MNLA de Gao et Tombouctou.

Dans sa déclaration, l`Assemblée nationale "invite le gouvernement à prendre rapidement toutes les mesures nécessaires permettant une intervention de l`armée malienne au Nord avec l`appui de la communauté internationale", avec pour mission de "libérer les régions du Nord".

La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays) prépare depuis plusieurs semaines l`envoi d`une force de 3.300 hommes au Mali, mais attend pour cela un feu vert des autorités maliennes et de l`ONU.

Aqmi et le Mujao ont menacé ces derniers jours de s`en prendre aux pays et groupes qui contribueraient à constituer cette force si jamais elle était envoyée dans les zones sous leur contrôle.

Dans une déclaration distincte, l`Assemblée nationale a réclamé "toute la lumière" sur l`agression du président malien de transition Dioncounda Traoré, violemment battu et blessé le 21 mai par des manifestants.

M. Traoré a été opéré en France où il s`était rendu le 23 mai pour des examens médicaux. Depuis, il n`est pas retourné au Mali. Les autorités ont ouvert des enquêtes, qui ont conduit à l`audition de plusieurs personnes, dont trois ont été inculpées de "troubles graves à l`ordre public" et écrouées à Bamako selon les autorités judiciaires.

"Les résultats des enquêtes ouvertes par les autorités sur l`agression" de M. Traoré "n`ont toujours pas été portés à la connaissance de la Nation", déplore l`Assemblée nationale. Elle "exige (...) un traitement diligent desdites enquêtes pour faire toute la lumière" sur cette attaque.

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