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Licenciement à Loulo-N’Gougkoto: 120 sous-traitants des sociétés de placements ETASI et SAER-Emploi déversés pour "motif économique" dans la rue sans indemnités
Publié le dimanche 22 juin 2025  |  Notre voie
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Ils sont 120 travailleurs qui, au préalable étaient en sous-traitance chez ETASY, partenaire de SAER Emploi depuis des mois. Aujourd’hui, ils se retrouvent dans la rue, sans emploi et sans ressources, dans l’attente interminable du règlement de leurs droits après leur licenciement par la société de placement SAER-Emploi.

Pourtant dans la lettre de licenciement, tout semble clair. Pourquoi faire tourner ces jeunes pères de famille en rond?


La SAER-Emploi,
bien connue dans le

domaine du place-
ment de main-d’œuvre

dans les sites miniers sus-
cite aujourd’hui la colère

de dizaines de jeunes. Tous
réclament le paiement de

leurs indemnités de licen-
ciement, ainsi que les docu-
ments administratifs qui leur

permettraient de prétendre
à un nouvel emploi. Pour
beaucoup, cette situation
caractérise le sort incertain

réservé aux travailleurs tem-
poaires au Mali, souvent sans

défense face aux grandes

entreprises ou aux intermé-
diaires de sous-traitance qui

les piétinent au mépris du
droit.
Ces jeunes étaient
employés sur le site de Loulo

en tant qu’opérateurs de char-
gement. Ils avaient ensuite été

mis en congé technique avant
d’être formellement remerciés
par des lettres officielles qui
leur sont individuellement
adressées et que nous avons
pu consulter. Dans ces lettres
datées du 19 mai 2025, la
direction de SAER-Emploi
informe le salarié de son
licenciement pour "motif
économique", à compter du
26 mai, à la suite d’un congé
technique de trois mois. Le
document, signé par le chef
d’opérations de la société,
Mamadou Ouologuem, assure
pourtant que "les droits

légaux seront payés confor-
mément aux lois en vigueur

en République du Mali" et
qu’un certificat de travail
sera délivré. Mais des mois
plus tard, aucune indemnité,
aucun certificat et surtout
aucun retour de la direction.
« On nous avait promis qu’on
serait rétablis dans nos droits.
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