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Avis de tempête sociale au PMU-MALI: Le DG embourbé dans les privilèges, une institution en panne de gouvernance !
Publié le dimanche 29 juin 2025  |  Notre Voie
PMU-Mali
© aBamako.com par FS
PMU-Mali
Société des Pari Mutuel Urbain du Mali (PMU-Mali)
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Depuis un certain temps, la mauvaise gestion de l’actuel Directeur est decriée par le bureau syndical du PMU-Mali. Dès lors, une crise sociale est en veilleuse au sein du service, menaçant l’ambiance
qui prévaut au sein de cette structure. En cause, une direction jugée autoritaire, une gestion opaque et surtout un Directeur général accusé de faire main basse sur la gestion du fonds social destiné à
soulager les agents. Dans cette atmosphère tendue, les travailleurs dénoncent une gouvernance « clanique » et un climat devenu irrespirable.

. À la tête de la société depuis plusieurs années, Fassery Doumbia semble s’être bâti un royaume où
l’abus règne en maître. En plus de ses avantages colossaux, plus de 10 millions de FCFA mensuels, 400 litres de carburant et une part sur les dividendes annuelle estimées à plus de 400 millions de FCFA,
le DG est désormais soupçonné de main basse sur le fonds social. Un acquis vieux de plus de deux décennies, géré jusqu’ici par un comité élu par le personnel.Retenues injustifiées, blocage des procédures, refus de reconnaissance du bureau nouvellement élu, les griefs s’accumulent. Le tout,
selon les travailleurs, dans une logique de représailles, suite à l’échec de la direction à empêcher la tenue de l’assemblée générale de renouvellement du comité de gestion du fonds.

Le comble de l’ironie ? Le DG justifie ses agissements par une prétendue non-conformité juridique, s’appuyant sur un décret de 1971, alors même que les statuts actuels du fonds ont été signés en 2015 par le PDG d’alors, Arouna Modibo Touré et le syndicat majoritaire.

Mais le fonds social n’est que l’arbre qui cache la forêt.
En interne, les agents pointent une gestion clanique, marquée par la mise à l’écart du personnel, le favoritisme et une volonté manifeste de diviser pour mieux régner.

Aujourd’hui, les conditions de travail se dégradent : pénurie de matériel roulant, climatiseurs et imprimantes en panne depuis des mois et surtout, un personnel démoralisé, méprisé et privé de ses
droits sociaux fondamentaux.

Pour mémoire, Fassery Doumbia est à ce jour le DG ayant connu le plus de grèves dans l’histoire du PMU-Mali.

Une statistique peu glorieuse, mais qui traduit à elle seule, le profond malaise au sein de l’entreprise.
Un DG embourbé dans les privilèges, une institution en panne de gouvernance, au PMU-Mali, l’insolence a désormais un nom.

Flani SORA
Source Notre Voice
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