Trois ressortissants indiens ont été enlevés le 1er juillet lors de l'attaque armée contre la Diamond Cement Factory, une usine située à Kayes, dans l’ouest du Mali. L’assaut s’inscrit dans une série d’attaques coordonnées attribuées au groupe jihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, qui a visé simultanément plusieurs sites militaires, administratifs et économiques à Kayes, Mopti et Ségou.
Selon le ministère indien des Affaires étrangères, les trois victimes, employées par Diamond Cement Mali SA, ont été capturées par les assaillants et emmenées vers une destination inconnue. Aucune revendication n’a encore été publiée, mais des sources sécuritaires pointent la coalition Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM).
Le Mali reste confronté à une vague d’enlèvements de ressortissants étrangers, notamment de travailleurs asiatiques ciblés sur des sites miniers ou industriels. Des employés chinois et russes sont toujours portés disparus après des enlèvements similaires ces dernières années, notamment par des groupes rebelles et jihadistes dans le nord et le centre du pays.
Le gouvernement indien a qualifié ces enlèvements de « déplorables » et affirme suivre la situation avec les autorités maliennes et la direction de l’usine. L’ambassade à Bamako a exhorté ses ressortissants à limiter leurs déplacements et à rester en contact étroit avec ses services.
Aucune communication officielle n’a encore été faite côté malien, mais des opérations de recherche seraient en cours dans la région de Kayes, selon des sources locales.