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Arrêté le 2 juillet à Abidjan pour « atteinte aux institutions » et « trouble à l’ordre public » : Mamadou Hawa Gassama présente ses excuses au président ivoirien Ouattara
Publié le dimanche 13 juillet 2025  |  aBamako.com
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© aBamako.com par DR
le membre du Conseil national de transition (CNT) Mamadou Hawa Gassama a adressé le 10 juillet une lettre d’excuses au président ivoirien Alassane Ouattara pour des propos jugés offensants, tout en restant détenu dans l’attente d’une éventuelle audience.
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Mamadou Hawa Gassama, membre du Conseil national de transition (CNT) du Mali, arrêté le 2 juillet 2025 à Abidjan pour « atteinte aux institutions » et « trouble à l’ordre public », a adressé une lettre d’excuses au président ivoirien Alassane Ouattara pour des propos jugés offensants, a confirmé mercredi son avocat Mamadou Ismaila Konaté.

Dans cette lettre datée du 10 juillet, consultée par plusieurs médias, Gassama écrit : « Je vous exprime mes plus sincères regrets et mes profondes excuses pour les propos que j’ai tenus à votre égard. (…) Je n’ai jamais eu l’intention de vous manquer de respect ni d’entacher votre image. »

En effet, arrêté à l'aéroport Félix Houphouët Boigny d'Abidjan dans le cadre d’une enquête sur des déclarations publiques jugées diffamatoires envers le chef d’État ivoirien et le Comité national de transition, Gassama reste détenu à la maison d’arrêt centrale en attendant une éventuelle audience. Selon le parquet, il est poursuivi pour « atteinte aux institutions de la transition » et « trouble à l’ordre public par voie de communication », en vertu du Code pénal malien et de la loi sur la cybercriminalité.

Son avocat a précisé que la lettre avait été « transmise par les voies idoines » et mis en garde contre « les copies non authentifiées circulant sur les réseaux sociaux ». La Défense assure poursuivre ses démarches « avec sérénité et rigueur ».

L’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) s’est dite préoccupée par cette détention « sans communication transparente » et a appelé les autorités à garantir le respect de la présomption d’innocence.

Aucune date d’audience n’a encore été annoncée. La Défense espère une issue conforme au droit et « respectueuse des intérêts en présence ».

KM
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