« Place de l’opposition dans l’Assemblée nationale », tel était le thème de l’émission « législative 2013, les vrais enjeux » sur l’Ortm le dimanche 27 octobre 2013. Boubacar Touré recevait sur le plateau, Idrissa Ly, secrétaire général adjoint du Mpr, Mohamed Ag Akeratane, secrétaire politique chargé de la communication du parti Sadi, Mme Keïta Getrude Keïta, secrétaire politique adjointe de l’Udd, et Mamadou Samaké, politologue. Au cours du débat, les invités ont souhaité un statut particulier pour l’opposition afin qu’il joue pleinement son rôle au sein de l’hémicycle.
Dans moins d’un mois, le scrutin législatif se tiendra au Mali. Il y’a plusieurs candidats pour seulement 147 sièges au sein de l’hémicycle. Le débat sur la place de l’opposition dans l’Assemblée nationale était au centre d’une émission à la télévision nationale le week-end dernier. Selon le politologue, Mamadou Samaké, l’opposition a joué un rôle important au Mali entre 2007 et 2012, obligeant le président ATT à mettre une partie de l’argent de la vente de Sotelma dans le budget national. « Où est passé le reste de l’argent ? », s’est-il interrogé. Il a affirmé sans ambages que le statut de l’opposition au Mali est de ne pas participer au gouvernement. A cet effet, il a souhaité bonne chance à Soumaïla Cissé de l’Urd afin de conduire une opposition crédible. La secrétaire politique adjointe de l’Udd, Mme Keïta Getrude Keïta a dénoncé l’existence de plus de 100 partis politiques au Mali. « Il faut que les députés cessent la transhumance une fois élu à l’Assemblée nationale. L’opposition en gestation doit être responsable et éviter d’être instrumentaliser. A cet effet, l’Etat doit donner des moyens conséquents pour cela », a-t-elle dit. le secrétaire général adjoint du Mpr, Idrissa Ly a fait savoir que la démocratie interne n’est pas assuré au sein des partis politiques, ce qui pousse les uns et les autres à aller ailleurs ou à créer un parti politique. « Évidement il y’aura plus de 100 partis politique », a-t-il dit. Mohamed Ag Akeratane du Sadi a indiqué que les partis dans l’opposition doivent avoir un programme et un projet de société bien établit. « Nous allons soutenir le président de la République si les aspirations du peuple malien sont visées mais dans le cas contraire nous allons dénoncer », a-t-il conclu.