Mali : L’armée frappe des bases terroristes après les attaques meurtrières du JNIM

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Publié le lundi 14 juillet 2025 | aBamako.com

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Cérémonie de remise officielle et de présentation des aéronefs acquis dans le cadre de la LOPM
Bamako, le 04 octobre 2017 à la base aérienne de Sénou. Le Président de la République a, en compagnie de son ministre de la défense, réceptionné deux avions de transport de troupes et deux hélicoptères de combat qui s`inscrivent dans le cadre de la Loi d`Orientation et de Programmation Militaire (LOPM) 2015-2019.

Deux semaines après les attaques coordonnées qui ont coûté la vie à dix soldats maliens, selon une revendication du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), l’armée malienne a annoncé ce lundi 14 juillet 2025 avoir détruit plusieurs refuges jihadistes dans les régions de Kayes et Nara.

Le 1er juillet, sept localités stratégiques, dont Niono, Sandaré, Kayes et Diboli, avaient été visées simultanément par des assauts revendiqués par le JNIM, affilié à al-Qaïda, qui affirmait avoir infligé de lourdes pertes aux Forces armées maliennes (FAMa) et capturé des positions militaires.

En réponse, les FAMa ont mené une contre-offensive immédiate, neutralisant plus de 80 jihadistes le jour même, a indiqué le Colonel-major Souleymane Dembélé, directeur de l’information et des relations publiques des armées. Des armes, munitions, véhicules et motos ont été saisis lors de ces opérations appuyées par les forces partenaires.

Poursuivant leur action, les 12 et 13 juillet, les forces maliennes ont ciblé plusieurs plots logistiques et un camp d’entraînement dans la forêt de Gal-Gal, près d’Aourou (Kayes), ainsi que des refuges de transit dans le secteur de Bamadougou (Nara). Trois combattants ont été neutralisés et du matériel de surveillance saisi.

L’état-major a assuré que la traque des sanctuaires terroristes se poursuivra « sans relâche », malgré l’ampleur des attaques du 1er juillet, qui ont mis en évidence la capacité de nuisance du JNIM jusqu’aux zones frontalières avec le Sénégal.

KONE M.

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