Selon des sources proches de leurs familles, des militaires détenus au camp I de la gendarmerie à la suite de la mutinerie de Kati du 30 septembre envisagent de recourir à des avocats pour assurer leur défense. En effet, plusieurs d'entre eux disent ne rien se reprocher dans cette affaire étant donné que c'est de leur propre chef qu'ils se sont rendus à l'état-major de leur corps. Cette requête ne devrait pas leur être refusée, le Mali se prévalant d'un Etat de droit.