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Nord-Est du Mali : l’armée malienne décapite la hiérarchie de l’État islamique au Sahel
Publié le mercredi 23 juillet 2025  |  aBamako.com
Célébration
© aBamako.com par MS
Célébration du 61è anniversaire de la fête de l`armée malienne
Bamako, le 20 janvier 2022, Kati, le 20 janvier 2022. Dans le cadre des activités marquant la célébration du 61e anniversaire de l’armée malienne, le président de la transition le Colonel Assimi Gaita a déposé une gerbe de fleurs à la place d`arme du camp de Soundiata Keita de Kati.
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Les Forces armées maliennes (FAMa) ont intensifié leurs opérations dans les régions de Gao et Ménaka, multipliant les frappes ciblées contre l’État islamique au Sahel (EIS), depuis janvier 2025.
Elles ont ainsi mis hors d’état de nuire, des hommes forts du groupe jihadiste, infligeant de lourdes pertes à sa structure dirigeante.

En effet, la première frappe majeure a eu lieu le 3 janvier 2025 avec l’arrestation de Mahamad Ould Erkehile, alias Abou Rakia, à Amasarakad (région de Gao). Recherché pour des massacres de civils, notamment à Inwelan en 2018 et à Ménaka en 2022, il a été capturé avec des complices et du matériel militaire, dont des composants d’engins explosifs.

En décembre 2024, deux combattants de l’EIS s’étaient déjà rendus près d’Ansongo, préludant à cette offensive ciblée.

Fin juin 2025, les FAMa ont frappé un autre coup fort en capturant Abraham Boubacar, alias Oubel, chef du Groupe d’action terroriste (GAT) de l’EIS à Tessit (région de Gao), zone frontalière stratégique avec le Niger et le Burkina Faso. Dix de ses hommes ont été arrêtés. Ce secteur avait été endeuillé par l’attaque du 5 juin ayant coûté la vie à une quarantaine de soldats maliens.

La veille, un autre cadre du groupe, surnommé Abou Dahdah, spécialiste en explosifs et idéologue de l’EIS, avait été neutralisé près de Ménaka. Selon le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), il était impliqué dans plusieurs massacres de civils et l’attaque de Banibangou, au Niger.

Dernier coup d’éclat en date : le 21 juillet, l’armée a annoncé la neutralisation à Chamam (région de Ménaka) de Souleymane Ag Bakawa, alias Soldat, chef notoire de l’EIS, accusé d’enlèvements, assassinats ciblés et attaques contre civils et militaires.

L’état-major malien a salué des opérations « planifiées avec rigueur et exécutées avec professionnalisme », tout en appelant les populations locales à la vigilance et à la coopération.

Ces succès illustrent une pression croissante sur une organisation qui, depuis sa reconnaissance officielle comme province du Sahel de l’État islamique en 2022, reste une menace persistante pour la région.

KONE M.
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