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Mali / routes interurbaines a l’agonie : Où est donc passé le ministre Madina Sissoko ?
Publié le mardi 29 juillet 2025  |  Arc en Ciel
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© aBamako.com par FS
Conseil de cabinet du nouveau gouvernement de Transition du Dr Choguel Maïga
Bamako, le 13 juin 2021. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé son premier conseil de cabinet, le dimanche, à la primature avec tous les membres de son nouveau gouvernement réunis au grand complet.
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Kayes-Bamako, Kayes-Yélimané, Kita-Kénieba, San-Mopti, Mopti-Gao… Des axes vitaux devenus des pièges mortels. Et, si le ministère des Transports regardait ailleurs ?

« Circuler, c’est souffrir », Cette maxime résume bien l’état des routes interurbaines au Mali. De l’Ouest à l’Est, du Centre au Nord, les grands axes routiers sont en ruine. Nids-de-poule béants, tronçons totalement effondrés, goudrons inexistants ou rongés par les intempéries, camions et remorques en panne, embouteillages au beau milieu du désert… Le calvaire est sans fin pour les usagers. Et, l’on est tenté de croire que le Mali n’a plus de Ministère des Transports.


La route de Kayes-Bamako : 612 kilomètres d’enfer. Sur cet axe censé relier la capitale à la première région, la route se transforme par endroits en piste de rallye. Les chauffeurs de car n’en peuvent plus : « Il faut des jours pour faire Bamako-Kayes, quand tout va bien. Et encore, au prix de multiples crevaisons et des cas d’accident ».

Kayes-Yélimané : Un voyage au bout du désespoir


Ce tronçon secondaire mais essentiel est un gouffre à camions et à carcasses. Il isole davantage la zone frontalière avec la Mauritanie. A chaque hivernage, la route disparaît sous la boue. Le transport des marchandises y devient une opération de sauvetage, non de logistique.

San-Mopti : Une route qui s’efface

Autrefois fluide, l’axe San-Mopti est désormais un chantier à ciel ouvert... sans chantier. Les véhicules s’y croisent difficilement, les taxis-brousse y perdent amortisseurs et essieux, et les populations locales se retrouvent coupées du centre du pays. Les marchés s’en trouvent perturbés, les prix augmentent, et les déplacements pour raisons sanitaires ou administratives deviennent périlleux.

Mopti-Gao : Ligne de fracture nationale

Dans cette région déjà en proie à l’insécurité, les routes en ruine sont la double peine des populations. En plus du climat sécuritaire tendu, les longues heures de trajet imposées par l’état lamentable de la route rendent tout effort de développement quasi impossible. Gao, ville stratégique, reste enclavée.

Route Kita Kénieba : La référence, devenue un trajet à haut risque

A l’instar des autres routes, cette route jadis une référence, est devenue subitement un trajet à haut risque à cause des multiples cas d’accidents. Difficile, voir impossible pour les gros camions et très souvent pour les petites voitures de l’emprunter sans se retrouver dans des ravins à cause de l’état désastreux de la route.

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