Face à ce désastre, la réaction du ministère des Transports et des Infrastructures dirigé par Madina Sissoko est d’un mutisme accablant. Aucune politique sérieuse d’entretien, aucun calendrier clair de réhabilitation, aucun budget mobilisé. Pis, les appels des élus locaux, des transporteurs et des citoyens restent lettre morte.
Les conséquences sont lourdes : ralentissement de l’économie, hausse du coût du transport, insécurité routière, isolement des régions, méfiance envers les institutions. La route, colonne vertébrale du pays, est brisée. Et avec elle, la promesse d’un Mali interconnecté. Quel dommage !
Mme le ministre des Transports, il faut entretenir, réparer, désenclaver, planifier. Au rythme auquel travaille le ministère des Transports, c’est avec sans hésitation qu’on lui colle une note de zéro pointé.