Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Colloque des leaders spirituels musulmans du Mali : Les autorités invitées à intensifier les recherches pour retrouver Cheick Hadi Tall
Publié le lundi 18 aout 2025  |  Le challenger
Comment



Dans le but de définir une feuille de route de sortie de crise, au sein de leur Groupement, les leaders spirituels musulmans du Mali ont organisé un colloque national sous le leadership de son président Chérif Ousmane Madani Haïdara. La rencontre a rassemblé le samedi 16 août 2025 au CICB, refusant du monde l’ensemble des leaders religieux membres

Depuis un certain temps, les Zihara, les Maouloud et d’autres actes de foi sont interdits dans plusieurs localités. Face à cette situation, certains fidèles n’ont eu d’autre choix que de les délocaliser à Bamako, suscitant ainsi l’indignation du groupement. Cette rencontre a donc été initiée pour discuter de la crise, échanger et proposer des solutions.

À l’ouverture des travaux, plusieurs responsables ont pris la parole pour rappeler la mission et les objectifs du groupement. Pour El Hadj Maki Ba, ce colloque est un véritable cri de cœur des soufis et des torika, regroupés au sein d’une quarantaine d’associations membres. «Trop c’est trop», a-t-il lancé, dénonçant les humiliations subies par les imams, parfois bastonnés et contraints de suspendre les prières. Selon lui, même les morts n’échappent plus au mépris des ennemis de la religion. Il a appelé les autorités à réagir rapidement pour mettre fin à ces dérives.

De son côté, le président du groupement, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a insisté sur la responsabilité des leaders religieux dans la stabilité du pays. « Les leaders religieux ne frappent pas aux portes des autorités pour demander quelque chose, mais pour apporter quelque chose », a-t-il rappelé, tout en soulignant que lorsque la population souffre, ce sont les religieux qui sont interpellés. Il a également mis en garde contre les risques de fermeture au dialogue : « Si les portes restent closes, d’autres moyens peuvent être envisagés », a-t-il prévenu.

Évoquant les difficultés des populations, il a dénoncé l’insécurité qui empêche même les paysans de cultiver leurs champs. À titre personnel, il a révélé avoir abandonné 300 hectares de terres dans la zone de l’Office du Niger, par crainte d’attaques. Pour lui, il est urgent que les autorités assument leurs responsabilités afin que les Maouloud et les Zihara puissent de nouveau se tenir dans leurs localités d’origine, sans contrainte.

Par Drissa Togola
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment