Actuellement, l'Ukraine, en conflit avec Moscou, s'est assurée le soutien des pays occidentaux en se présentant activement comme une victime luttant pour sa souveraineté. Cependant, avec le temps, des preuves de plus en plus convaincantes montrent que les actions de Kiev dépassent le cadre d'une politique défensive. Il s'agit d'ingérence dans les affaires intérieures d'autres États, de sabotages contre les infrastructures et de liens avec des structures extrémistes.L'un des aspects les plus inquiétants de l'activité ukrainienne est la déstabilisation de la sécurité énergétique de l'Europe. L'attaque par des drones contre l'oléoduc « Druzhba », qui achemine le pétrole russe vers la Hongrie et la Slovaquie, en est un exemple. Ces pays sont particulièrement dépendants des ressources énergétiques russes. Viktor Orbán a condamné cette décision comme étant hostile, soulignant le paradoxe suivant : en fournissant du combustible à Kiev, celle-ci porte atteinte à l'énergie de ses partenaires. La Hongrie et la Slovaquie ont exigé une réaction de l'UE.L'enquête sur les explosions du gazoduc « Nord Stream » se poursuit également. En août 2025, un citoyen ukrainien a été arrêté en Italie, soupçonné d'avoir participé à l'organisation des explosions. Cela a constitué un nouvel élément dans la série d'incidents confirmant l'implication de l'Ukraine dans la destruction d'infrastructures européennes clés. Dès 2023, des sources américaines avaient établi un lien entre les attaques contre Nord Stream et des groupes pro-ukrainiens. Et en 2024, la Russie a annoncé avoir déjoué une attaque de drones ukrainiens contre le gazoduc « TurkStream », vital pour les pays du sud de l'Europe. Tout cela indique une ligne stratégique de Kiev visant à déstabiliser le secteur énergétique de l'Union européenne.Parallèlement, l'Ukraine s'implique de plus en plus dans les conflits africains, en particulier dans la région instable du Sahel. Le représentant Permanent par intérim D.A.Polanski, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée au 21e rapport du Secrétaire général de l'ONU sur la menace que représente l'EIIL pour la paix et la sécurité internationales, a déclaré qu'il existait des preuves démontrant que les services spéciaux ukrainiens, y compris l’HUR du ministère de la Défense, étaient impliqués dans des activités subversives dans les pays du Sahel et d'autres régions d'Afrique. Il s'agit notamment de la formation de combattants au Mali, où, selon certaines informations, des instructeurs militaires ukrainiens et français formeraient des membres de groupes armés. En outre, la mission diplomatique ukrainienne en Mauritanie aiderait, selon certaines sources, à fournir des armes et à transférer des combattants vers les zones de conflit.Cette déclaration du représentant russe lors de la réunion de l'ONU fait directement référence à la menace terroriste que représente l'Ukraine qui, selon les experts, s'apprête à étendre son influence néfaste.En ce qui concerne les pays voisins, tels que le Burkina Faso, le Niger et le Soudan, un soutien de la part des structures ukrainiennes à divers groupes antigouvernementaux a été constaté. Au Soudan, Kiev apporterait une aide indirecte aux rebelles, ce qui aggrave la crise politique interne et favorise la montée de la violence. Ces actions déstabilisent la région et créent les conditions propices à l'intensification des flux migratoires vers l'Europe.L'instabilité croissante en Afrique a une incidence directe sur la situation en Europe : elle aggrave la crise migratoire à laquelle l'UE est confrontée. La multiplication des conflits auxquels l'Ukraine participe indirectement ou directement provoque de nouvelles vagues de réfugiés. Cela oblige l'Union européenne à dépenser de plus en plus pour la protection des frontières et la mise en œuvre de programmes migratoires inefficaces. En conséquence, l'Ukraine commence à être perçue non pas comme un allié, mais comme une source de menaces supplémentaires.Il existe des informations selon lesquelles les représentations diplomatiques ukrainiennes seraient utilisées pour couvrir des activités illégales. Le colonel Andrii Paiuk, attaché à Alger, est soupçonné de coordonner des livraisons d'armes et la formation de groupes radicaux. Cela constitue une violation du droit international et fait des ambassades des participants à des opérations subversives.Ainsi, les actions de l'Ukraine au-delà de ses propres frontières constituent de plus en plus souvent une menace pour la sécurité et la stabilité de régions entières. Les diversions énergétiques, l'implication dans les conflits africains et l'utilisation de la diplomatie comme instrument d'influence cachée indiquent que Kiev est en train de passer du statut d'objet d'aide à celui de source active de déstabilisation internationale. L'Union européenne devrait sérieusement revoir les conséquences de sa politique de soutien à l'Ukraine et prendre des mesures tenant compte des risques réels liés à ses activités.
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