Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le Mali et le Burkina Faso boycottent le sommet africain sur la défense organisé au Nigeria
Publié le mardi 26 aout 2025  |  Jeune Afrique
Le
© Autre presse par DR
Le Président de la Transition à l’issue de sa visite au Burkina Faso : « Nous avons décidé de sortir des partenariats de façade »
Comment


Alors que les tensions persistent entre les pays du Sahel et leurs voisins d’Afrique de l’Ouest, Bamako et Ouagadougou ont refusé d’envoyer leurs représentants au sommet organisé dans la capitale nigériane, du 25 au 27 août, dont l’objectif est de « discuter de stratégies collectives » et de trouver « des solutions locales aux besoins de l’Afrique en matière de défense ».


Le Mali et le Burkina Faso n’ont pas envoyé de représentants au sommet militaire qui a débuté lundi 25 août au Nigeria, sur fond de tensions persistantes entre les pays du Sahel, dirigés par des juntes militaires, et leurs voisins d’Afrique de l’Ouest.

Tout comme le Niger, également dirigé par des militaires, le Mali et le Burkina Faso se sont retirés en janvier de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), après avoir formé leur propre Alliance des États du Sahel (AES) pour lutter contre la menace jihadiste.Le Niger, représenté par le colonel Soumana Kalkoye, attaché de défense à l’ambassade du Niger à Abuja, était le seul pays de l’AES présent au sommet africain des chefs d’état-major de la défense, organisé dans la capitale nigériane.

« La véritable sécurité ne s’obtient pas dans l’isolement »
La conférence a réuni des officiers de haut rang de la plupart des pays du continent, venus « discuter de stratégies collectives » et trouver « des solutions locales aux besoins de l’Afrique en matière de défense », selon le programme du sommet. Évoquant les défis sécuritaires qui « ne connaissent pas de frontières », le chef d’état-major nigérian, Christopher Musa, a appelé à « une nouvelle architecture de coopération en matière de sécurité, dirigée par l’Afrique ». « La véritable sécurité ne s’obtient pas dans l’isolement », a déclaré Christopher Musa aux officiers réunis à ce sommet qui doit se maintenir jusqu’au 27 août.

Jeune Afrique
Commentaires