PARIS - Rappel des principaux développements depuis l’enlèvement en septembre 2010 à Arlit (nord du Niger) des quatre Français, dont le président François Hollande a annoncé mardi la libération.
--2010--
- 16 sept: Sept personnes --cinq Français dont une femme, un Togolais et un
Malgache--, pour l’essentiel des collaborateurs des groupes français Areva et
Satom (filiale du groupe Vinci), sont enlevées à Arlit, site d’extraction
d’uranium dans le nord du Niger.
- 21 sept: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) revendique l’enlèvement des
cinq Français.
- 24 sept: La France confirme être prête à "engager le contact à tout
moment" avec Aqmi et affirme qu’une opération militaire n’est pas à l’ordre du
jour.
- 30 sept: Aqmi met en ligne une photo des otages accompagnée d’un
enregistrement audio.
--2011--
- 24 fév: La Française, le Togolais et le Malgache libérés "en territoire
nigérien" (source sécuritaire à Niamey). Paris confirme leur libération.
Quatre Français --Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret--
restent détenus.
- 21 mars: Aqmi réclame "au moins 90 millions d’euros" pour leur
libération, demande rejetée par la France.
- 26 avr: Aqmi diffuse une vidéo contenant des messages des quatre otages,
"suppliant" Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d’Afghanistan,
demande immédiatement rejetée par Paris.
--2012--
- 8 sept: Un site privé mauritanien publie une vidéo tournée le 29 août
montrant séparément les quatre otages, qui appellent à négocier pour leur
libération.
- 8 déc: Le frère d’un des quatre otages s’adresse aux ravisseurs dans une
vidéo, dans laquelle il affirme ne pas comprendre "pourquoi tout est bloqué".
- 17 déc: Les otages français sont "vivants" mais les tentatives pour leur
libération sont "pour l’instant" restées vaines (Paris).
--2013--
- 11 mai: Le président nigérien Mahamadou Issoufou affirme que les otages
sont vivants, tout en reconnaissant ignorer leur lieu de détention.
- 16 mai: François Hollande indique que la France est prête à reprendre
tous les contacts, interrompus après l’intervention au Mali, pour favoriser
leur libération.
- 21 juin: Le père et le frère d’un des otages annoncent avoir porté
plainte pour enlèvement et séquestration, ainsi que pour mise en danger de la
vie d’autrui.
- 22 juin: Aqmi affirme que les huit otages européens entre ses mains, dont
cinq Français, sont "en vie".
- 25 juil: François Hollande confirme avoir des preuves de vie.
- 16 sept: L’agence d’information mauritanienne ANI affirme avoir reçu une
vidéo des quatre Français, "visiblement en bonne santé" et appelant à
"négocier leur libération".
- 19 sept: A Bamako, le président Hollande affirme s’être entretenu avec
des dirigeants du Sahel à propos des otages, en vue de rechercher "les
meilleurs contacts" pour "les retrouver".
- 24 oct: Des sources sécuritaires régionales à Gao (nord du Mali) font
état de la présence d’émissaires dans le Sahel pour "accélérer les
négociations en vue de la libération des otages français". La France dément
formellement.
- 29 oct: François Hollande annonce la libération des quatre otages
français. Les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Jean-Yves Le
Drian (Défense) sont à Niamey.