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Les quatre otages français d’Arlit (Niger) libérés après 3 ans de détention
Publié le mardi 29 octobre 2013  |  AFP


© AFP par DR
Quatre otages enlevés au Niger, en septembre 2010
Les parents de Thierry Dol, l`un des otages enlevés au Niger, en septembre 2010, par Al-Qaïda au Maghreb islamique


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NIAMEY - Les quatre derniers otages français travaillant
pour Areva et une filiale de Vinci, enlevés à Arlit au Niger par Al-Qaïda au
Maghreb islamique (Aqmi), qui ont été libérés après trois ans de détention,
sont arrivés mardi à l’aéroport de Niamey, a constaté l’AFP.

Au Mali, pays frontalier du Niger, une source sécuritaire a déclaré que les
"dernières négociations" sur leur libération "se sont déroulées dans le désert
malien". "Des notables maliens du Nord, selon cette source, ont apporté leur
concours ponctuel aux négociations".

Les quatre Français qui avaient été enlevés en 2010, sont apparus amaigris,
mais semblaient être en bonne santé, selon le correspondant de l’AFP.
Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret seront de retour
mercredi en France, a indiqué l’entourage du ministre français des Affaires
étrangères Laurent Fabius.

Les quatre ex-otages ont été accueillis dans un salon d’honneur de
l’aéroport de Niamey par le président nigérien Mahamadou Issoufou, accompagné
de M. Fabius et du ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian.
L’annonce de la libération des otages a été faite auparavant par le
président français François Hollande, en déplacement en Slovaquie.
"Je veux vous annoncer une heureuse nouvelle. Je viens d’apprendre par le
président du Niger que nos quatre otages du Sahel, les otages d’Arlit,
viennent d’être libérés", a déclaré M. Hollande dans une allocution à
Bratislava.

Le Niger "s’est employé" à libérer les quatre otages français enlevés à
Arlit au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en 2010 et qui ont été
libérés mardi, a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou.
"Depuis l’enlèvement des otages il y a trois ans, le Niger s’est employé
aux conditions de leur libération. Aujourd’hui, c’est chose faite. On s’en
félicite", a déclaré le chef de l’Etat nigérien à Niamey alors qu’il
accueillait les quatre ex-otages dans l’enceinte de l’aéroport de Niamey.
"Cette libération s’est faite en collaboration avec le président français
François Hollande", a poursuivi Mahamadou Issoufou.

Le président nigérien a ensuite rendu hommage aux "membres de l’équipe
nigérienne" à qui il a confié la "mission" de faire libérer Thierry Dol,
Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret.
Le ministre français de la Défense a assuré qu’il n’y a avait eu ni
"assaut" ni "rançon" pour libérer les Français.

"Il n’y a pas eu d’assaut. Il y a eu une initiative prise par les réseaux
du président (nigérien Mahamadou) Issoufou qui a permis une libération sans
heurts", a déclaré à la chaîne de télévision TF1 le ministre français de la
Défense Jean-Yves Le Drian.

Les ex-otages sont arrivés à Niamey peu avant 19H00 (heure de Paris), selon
l’entourage du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Ils arriveront
mercredi en France.

François Hollande a exprimé "toute sa gratitude" au président nigérien
Mahamadou Issoufou "qui a réussi à obtenir la libération de nos compatriotes".
Selon son entourage, il a été prévenu "personnellement" par son homologue
nigérien.

François Hollande a évoqué "trois ans d’épreuves pour ces ressortissants
capturés, détenus par des geôliers sans scrupules", "trois ans de souffrance
pour les familles qui vivaient un calvaire et qui sont aujourd’hui soulagées".
Les familles ont été informées par le président juste avant l’annonce
publique. "Seul l’Etat pouvait le sortir de là", a réagi Pascale Robert, mère
de Pierre Legrand, sur la chaîne d’information en continu BFMTV. "On a
l’impression de ressentir quelque chose que l’on n’avait jamais ressenti. On
attend maintenant le retour physique, de les voir, leur parler, les toucher".
"J’ai du mal à y croire encore. Je suis heureuse, émue", a déclaré à l’AFP
Brigitte Laur, sa tante maternelle.

Sept Français toujours otages
"Aujourd’hui, on me dit qu’ils sont libres sains et saufs. Nous sommes très
heureux, même plus encore, c’est même indescriptible", a déclaré sur la radio
RTL le président du comité de soutien de Thierry Dol, Karl Lebeau. "Tant que
je ne toucherai pas Thierry Dol et les autres, je n’y croirai pas, je suis
tellement heureux de cette annonce", a-t-il ajouté.

Jeudi 24 octobre, des sources sécuritaires régionales à Gao (Mali) avaient
fait état de la présence d’émissaires dans le Sahel pour "accélérer les
négociations en vue de la libération des otages français". Mais la France
avait "formellement démenti" l’envoi de ces émissaires.

François Hollande a rappelé son engagement dans ce dossier: "Dès que j’ai
pris mes fonctions, j’avais décidé d’utiliser tous les contacts possibles. La
guerre que nous avons engagée au Mali (...) a pu suspendre ces initiatives", a
expliqué le président français. "Elles ont été immédiatement reprises"
ensuite, a-t-il ajouté.

Le 16 septembre 2010, sept personnes - cinq Français dont une femme, un
Togolais et un Malgache - avaient été enlevées à Arlit, site d’extraction
d’uranium dans le nord du Niger. Le 24 février 2011, la Française, Françoise
Larribe, épouse de Daniel, ainsi que le Togolais et le Malgache, avaient été
libérés "en territoire nigérien".

Le 21 mars de la même année, Aqmi avait réclamé "au moins 90 millions
d’euros" pour la libération des quatre Français encore otages, demande rejetée
par la France.

Après ces libérations, sept Français sont toujours détenus de par le monde:
deux au Sahel, un au Nigeria, quatre en Syrie. "Je pense à ces sept otages", a
affirmé M. Hollande, "je leur dis ce message simple et bref: ne perdez pas
espoir, ne perdez jamais espoir, la République est là toujours solidaire".
bur/sba/jpc

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