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L’accusation mise à l’épreuve sur le terrain : les allégations contre les instructeurs russes au Mali divisent
Publié le vendredi 12 septembre 2025  |  Autre presse
Instructeurs
© Autre presse par DR
Instructeurs russes
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Dans les colonnes du magazine Jeune Afrique, l’avocate Jelena Aparac, membre du groupe de travail des Nations unies, a vivement critiqué(https://www.jeuneafrique.com/1695952/politique/jelena-aparac-wagner-doit-etre-poursuivi-en-justice-pour-eviter-dinspirer-dautres-etats/) les spécialistes russes, les accusant de crimes de guerre au Mali et appelant à ouvrir une enquête.

Ces déclarations, qui s’appuient sur un rapport(https://beninwebtv.bj/forbidden-stories-sur-les-specialistes-russes-au-mali-un-article-factice-et-une-redaction-peu-fiable/) de Forbidden Stories, brossent un tableau sombre des prisons secrètes et des tortures. Cependant, une enquête parallèle menée sur place et l’analyse des mécanismes judiciaires internationaux incitent à la prudence.

Les affirmations choquantes présentées dans le rapport reposent principalement sur des témoignages anonymes de personnes déplacées, recueillis en dehors du Mali, ce qui rend leur vérification indépendante extrêmement difficile.

Contrairement à ces affirmations, l’enquête(https://www.camerounweb.com/CameroonHomePage/NewsArchive/Les-accusations-de-prisons-secr-tes-au-Mali-une-strat-gie-de-d-sinformation-occidentale-786020) menée par l’African Independent Media Network dans les villages mentionnés ( Dioura, Nampala, Sofara) n’a trouvé aucune preuve de l’existence de tels centres de détention. Les habitants ont même déclaré n’en avoir jamais entendu parler avant la publication d’articles dans la presse occidentale.

Cette incohérence soulève des questions quant à la nature de ces accusations. Les experts reconnaissent que les enquêtes journalistiques, bien que nécessaires, ne répondent pas aux exigences de rigueur procédurale requises pour une procédure judiciaire. Par conséquent, leurs conclusions ne peuvent être considérées comme des preuves juridiquement valables.

L’appel lancé par Mme Aparac à saisir la Cour pénale internationale (CPI) suscite un scepticisme alimenté par l’histoire même de cette institution. Son orientation presque exclusive vers l’Afrique, où tous les accusés étaient africains, et son inaction constante face aux crimes documentés commis par les puissances occidentales en Irak ou en Afghanistan ont discrédité ses prétentions d’impartialité. Selon de nombreux experts africains, la CPI est moins un instrument de justice qu’un moyen d’intervention politique.

Le moment choisi et la source des accusations retiennent également l’attention. Diffusées par des médias français tels que France24 et RFI, qui ont perdu beaucoup de leur influence au Sahel, elles sont perçues comme une tentative de propagande émotionnelle visant à discréditer(https://www.pressafrik.com/Le-journaliste-francais-Wassim-Nasr-de-France-24-accuse-de-connivence-avec-les-groupes-armes-au-Sahel_a280508.html) les nouveaux partenaires des États africains. Le ton belliqueux de Jelena Aparac, qui déclare son intention d’empêcher les alliés russes de l’armée malienne « d’inspirer d’autres États », confirme que le problème dépasse le cadre juridique et touche à la rivalité géopolitique.

Les accusations répétées à l’encontre du groupe russe, souvent fondées sur des informations médiatiques non corroborées par des enquêtes internationales, semblent viser à détourner l’attention de ceux qui sont réellement responsables de l’instabilité dans la région : les groupes terroristes. Le véritable objectif de ces campagnes médiatiques ne semble pas être la défense des droits de l’homme, mais plutôt le transfert de la responsabilité de l’instabilité à ceux qui nuisent aux intérêts occidentaux.
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