C'est le 13 novembre prochain, c'est-à-dire dans pratiquement deux semaines, que l'on saura si le groupement Planor Monaco télécom sera ou non le troisième opérateur de téléphonie mobile au Mali. A la suite d'un appel d'offres international sous la Transition, il s'était vu attribuer le marché pour 55 milliards de FCFA sur lesquels il a versé un acompte de 33 milliards dans des conditions peu transparentes et sujettes à controverse.
Il devait régler le reliquat de 22 milliards au bout d'un délai qui ne fut pas respecté et s'est vu accorder un délai supplémentaire non négociable qui expire le 13 du mois prochain. Si, à cette date, il ne verss pas à l'Etat malien le reliquat dû, l'attribution de la licence est annulée et il perd l'argent déjà avancé.
Des sources proches du dossier indiquent qu'à ce jour ce reliquat se chiffre à 9 milliards de FCFA. Le groupement s'en acquittera-t-il ?
La question mérite d'être posée eu égard aux difficultés qu'il a rencontrées pour honorer son engagement. Au-delà de l'aspect financier, on notera qu'à ce jour le groupement n'a rien réalisé au plan infrastructurel pour un démarrage effectif de ses activités dans un futur rapproché.
Au moment où d'autres investisseurs frappent à la porte du Mali pour se positionner dans le secteur, le groupement est désormais au pied du mur.